By Mamadou Fall SENENEWS.COM-Plus d’un an après sa mise en oeuvre, l’Acte III de la décentralisation fait débat dans tout le pays, avec ses hauts et ses bas, à tel point que le régime de Macky Sall a engagé des concertations sur son évaluation. C’est dans ce cadre que le Parti socialiste (Ps), à travers son bureau politique (Bp), a tenu un séminaire d’évaluation de l’Acte III, en présence du conseiller juridique du chef de l’Etat, Ismaila Madior Fall, un des acteurs clés de cette réforme. Mais, pour Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, si le thème de leur séminaire a un sens, ce n’est pas seulement pour cette raison. C’est aussi parce que  » nous sommes profondément attachés à la décentralisation, a indiqué le secrétaire général national du Ps. Pour Ousmane Tanor Dieng, il s’agissait de rénover la démocratie sénégalaise, au moyen de la décentralisation, de nouvelles dynamiques inclusives, afin, non seulement, de créer des cadres de mobilisation et de valorisation de la citoyenneté, mais aussi d’impulser le développement à partir des territoires. Ce qui pousse Tanor à faire comprendre que l’Acte III n’est donc pas une réforme sortie de nulle part.  » Il s’inscrit dans la continuité des réformes antérieures, avec pour objectif de les améliorer, en corrigeant les faiblesses constatées dans leur mise en oeuvre, explque le maire de Nguéniène qui rappele que Macky Sall et son régime visent trois objectifs, en engageant la refondation de l’action territoriale de l’Etat. D’abord, pour construire une cohérence territoriale, par une réorganisation de l’espace et l’émergence de pôles de développement. Ensuite, pour assurer la lisibilité des échelles de la gouvernance territoriale, en clarifiant les relations entre les acteurs et en articulant les compétences à transférer aux ressources techniques et financières. Enfin, pour améliorer les mécanismes de financement du développement territorial et de la gouvernance budgétaire. Mais comme toute réforme, le chef de file des socialistes reconnait que l’Acte III de la décentralisation porte les termes d’un changement majeur dans l’organisation de la République du Sénégal. Toutefois, constate Ousmane Tanor Dieng,  » l’Acte III a engendré ds difficultés dans sa mise en oeuvre. Des difficultés soulignées et relayées par les acteurs locaux, élus comme travailleurs.