By Aliou FAMA Tamsir Jupiter Ndiaye a été condamné au mois d’octobre 2013, à 4 ans de prison ferme pour acte contre nature. Après s’être battu dans son bureau avec son partenaire à la suite d’ébats sexuels fortement détaillés au tribunal lors de son procès. Nous vous passerons des détails qui heurtent la morale… Il verra sa peine réduite à 2 ans après appel du jugement avant de bénéficier d’une liberté conditionnelle après 14 mois derrière les barreaux. Une libération conditionnelle, on se rappelle, fortement défendue par le Garde des Sceaux himself qui était même monté au créneau pour justifier le bien fondé de la vague de libération qui avait cours en cette période. Mais aujourd’hui, si la récidive de Jupiter est avérée et si l’enquête de police ainsi que le procureur en arrivaient à son inculpation, le ministre de la Justice Sidiki Kaba devrait être pointé du doigt. Car il doit s’expliquer sur le bien fondé et ou l’opportunité de l’élargissement d’un pervers qui menace la société et qui a encore été pris dans son jeu favori…avant même la fin de sa peine. La libération conditionnelle est une mesure d’aménagement de peine permettant la mise en liberté d’un condamné avant la date d’expiration normale de sa peine d’emprisonnement ou de réclusion, sous condition de respect, pendant un délai d’épreuve, d’un certain nombre d’obligations. Elle vise à la réinsertion des personnes condamnées et à la prévention de la récidive. Mais dans le cas de Tamsir Jupiter Ndiaye était-ce vraiment opportun?