By Abdoulaye Fall 14 avril 2014- 14 avril 2016. Il y’a deux ans, jour pour jour, près de 300 jeunes filles nigériennes tombaient dans les filets de la redoutable secte, le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram. Les faits s’étaient déroulés au beau milieu de la nuit dans leur école alors que ces dernières étaient endormies dans le dortoir de l’école à Chibok, dans le nord du Nigeria. Deux après, leur proches s’en souviennent douloureusement. À la suite de cet événement tragique, le hashtag #BringBackOurGirls a été créé pour attirer l’attention de l’administration de Goodluck Jonathan sur le sort des lycéennes. Le hashtag fait très vite le tour de la planète qui dévoile au monde entier une guerre peu connue. Parmi les captives, 57 sont libérées par leurs ravisseurs quelques heures ou jours après, mais le mystère pèse toujours autour du sort des 219 autres filles capturées par le groupe. Deux ans plus tard, des résultats peu satisfaisants En janvier, de nombreux parents des lycéennes enlevées ont à nouveau réclamé leurs libérations lors d’une rencontre avec le président Muhammadu Buhari, qui a demandé plus de temps pour les retrouver. Mercredi, la chaîne de télévision américaine CNN a publié une potentielle preuve que les jeunes filles sont encore en vie. Ce qui rend encore plus dure la souffrance des proches des victimes qui imaginent le pire pour leurs filles arrachées à leur affection du jour au lendemain.