By Coumba Ndoffene Diouf L’OVSEO (Observatoire des valeurs sociétales et éthiques des organisations) en partenariat avec RS Consulting, RDE, VivAfrik, PME Infos et Financial Afrik, a organisé vendredi, une conférence de restitution de la COP 22. Des points comme l’établissement d’une feuille de route pour l’application des accords du Cop 21, le soutien aux pays africains dans leurs projets de lutte contre les réchauffements climatiques et un financement adéquat à l’adaptation aux changements climatiques sont soulevés par le conférencier, Seyni Nafo. D’après Seyni Nafo, président du groupe des négociateurs africains au Cop 22, ambassadeur et conseiller du président malien Ibrahim Boubacar Keyta, l’Afrique est allée à la Cop 22 pour 3 objectifs.  » D’abord il fallait se mettre d’accord sur une feuille de route pour la mise en œuvre des accords de la Cop 21. Ensuite, voir comment appuyer les 53 pays africains qui avaient présenté leurs contributions nationals dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le troisième point concerne le financement. Pour Monsieur Nafo a insisté sur la volet financement. Pour lui, il faut assurer un niveau de financement adéquat à la résilience.  » L’adaptation pour gérer les changements climatiques en Afrique ne reçoit pas beaucoup de financement. Sur le total du financement mondial pour la lutte contre les réchauffement climatiques, il y a moins de 20% qui est réservé à l’Afrique et dans le fameux perspective de 100 milliards de dollars visé par les pays développés d’ici 2020, on serait à 62 milliards. Pour dire qu’il y a encore du chemin à faire. Il faut que l’adaptation soit prioriser. Si les pays qui s’étaient engagés à doubler leur financement tiennent à leur promesse, on pourrait combler un gap de 10 à 20 milliards d’ci 2020, a laissé entendre Seyni Nafo.