Un de nos confrères, jouant à fond dans le langage guerrier, traitait
de  » bombe à fragmentation  » le rapport du commissionnaire
divisionnaire, Cheikhna Saadbou Keîta, ci-devant directeur de l’Office
central de Répression du Trafic illicite de Stupéfiants, selon lequel
l’actuel Directeur général de la Police nationale (Dgpn), Abdoulaye
Niang, serait un  » vulgaire trafiquant de drogue « . Et ce dernier, qui a
passé dix (10) ans à la tête de ‘Ocrtis, ne serait que le sommet
visible de l’iceberg du narcotrafic au Sénégal, la hiérarchie policière
ayant été gangrenée par les collusions mafieuses de l’ex boss de la
lutte contre le le trafic des stup’, toujours selon le rapport du
commissaire Keïta. Poursuivant dans le langage belliciste, le confrère
avait raison de penser que la réaction de hauts gradés de la police,
touchés dans leur chair et décidés à ne pas laisser passer par pertes et
profits cette affaire gravissime, serait assimilable à une  » bombe à
neutrons « . Après la publication des confidences du commissionnaire
divisionnaire Keïta (apparemment enregistré à son insu), qui affirmait,
droit dans ses bottes, partir  » la conscience tranquille  » en marge de
la cérémonie de passation de service au sommet de l’Orctis, cette
semaine, il y a lieu de parler se situation explosive au plus haut
sommet de la Police sénégalaise.

Source: Sénéweb