By Mamoune Tine Le président malien a été cité dans une affaire de corruption, à la baguette la cour d’appel de Paris qui soupçonne Ibrahim Boubacar Keita d’avoir reçu des mains de l’homme d’affaires corse, Michel Tomi, des profits au profit des activités de ce dernier. C’était ce lundi dernier que l’enquête a été validée, elle porte sur Michel Tomi et ses liens avec des hommes au pouvoir ici en Afrique. Ibrahim B. Keïta, cité dans l’affaire, aurait été soupçonné d’avoir cédé aux actes de corruption du puissant homme d’affaires corse. Ce dernier étant en relation avec des hautes autorités du Cameroun, du Gabon et du Mali notamment. La défense de Michel Tomi aurait demandé l’annulation des appels téléphoniques de son client ce qu’a catégoriquement rejeté la Cour d’Appel de Paris poussant ladite défense à se tourner vers la Cour de Cassation. Michel Tomi n’en est pas à son premier démêlé avec la Justice parce que déjà mis en examen dans le passé pour corruption d’agent public étranger, faux et usage de faux, abus de confiance, recel d’abus de bien social, complicité d’obtention indue d’un document administratif et travail dissimulé. Il est aussi soupçonné d’avoir influencé des marchés dans beaucoup d’autres pays africains notamment le Sénégal et le Congo. Dirigeants africains, pour le peuple et par le peuple et ce de grâce !