By Fatima Diop Il paraît qu’il y a une incertitude dépuis l’élection de Donald Trump, il n’en est rien. Ceux qui crient aujourd’hui sont ceux qui gouvernent le monde du chaos dans lequel nous vivons. Et quand un changement radical se profile, ils trouvent le moyen de se cacher derrière les minorités ou les couches vulnérables: les femmes, les enfants, les noirs, les musulmans etc. Je veux dire les minorités religieuses, sociales, raciales et des genres. Sur le plan intérieur, pour les noirs l’élection de Barack Obama n’a pas empêché les tueries de la police sur ces populations civiles non armées, le racisme s’est renforcé, certaines populations blanches se sont senties incomprises. L’Obamacare a choqué l’Amérique traditionnelle, conservatrice, l’Amérique catholique, quand cette loi permet de rembourser les médicaments de contraception. Durant les huit dernières années plus de 2 000 000 d’immigrés ont été renvoyés chez eux. Ainsi, 52 000 enfants récupérés par la police américaine à la frontière mexicaine ont été renvoyés au Mexique. Toutefois, malgré le combat des associations hispaniques pour les sauver et leur donner une nouvelle chance. Obama avait promis de fermer Guantanamo. Cette prison américaine dans la baie de Cuba, un incroyable centre de torture crée par Georges Bush pour pensait-il  » en finir avec l’islam. Il s’agit de personnes kidnappées souvent la nuit, des grands dirigeants musulmans, guides religieux, et autres prêcheurs dans les plus grandes mosquées du monde musulman. Quelques gestes de communications ont été faites à ce niveau. Mais comme toujours cela n’a conduit à aucun résultat. La torture continue le jour comme la nuit. La vente d’armes qu’il voulait sincèrement réduire est aussi un échec notable. Vu que les ventes ont tout simplement augmenté car bloqué par le congrès et les lobbies israéliens, surtout le puissant syndicat des marchands d’armes (la NRA). Les écarts entre les riches et les pauvres n’ont jamais été aussi criants. Le nombre de populations pauvres vivant dans la misère a débordé pendant que les milliardaires atteignaient des records de cumuls, de bénéfices, et de bien divers. Une tierce partie de la population (environ 67 personnes) détient la moitié des richesses du monde. Le plus grand scandale est la remise du prix Nobel de la paix au président Obama quelques mois seulement après son élection sans aucune explication ou action déterminante. À son arrivé, alors que l’on attendait qu’il mette fin à la guerre en Afghanistan et en Irak, le président noir des Etats-Unis a embrasé la situation en déclenchant la guerre en Libye, en Syrie, au Yémen, à l’Ukraine etc. Des présidents démocratiquement élus sont évincés du pouvoir de façon violente, humiliante et en violation flagrante de la souveraineté des pays concernés : Egypte, Ukraine, Honduras. Même s’il y a eu une ouverture vers l’Iran et Cuba, je crains que tout cela ne soit qu’une volonté de domination. On parle beaucoup du mur que Donald Trump veut construire entre les USA et le Mexique, c’est vraiment drôle puisque le mur existe déjà. Il s’agit d’un programme de Georges Bush réalisé pendant la période Obama. Un mur de 1600 km à la frontière mexicaine avec des moyens techniques sophistiqués et des patrouilles renforcées. Trump veut simplement le prolonger et accentuer la surveillance. Au Proche Orient, Obama, met la pression sur son successeur comme si lui-même avait fait des efforts pour l’existence de deux Etats. Inutile de vous dire que c’est du cinéma. Le successeur de Trump a octroyé 8 milliards d’aide à l’armée meurtrière et coloniale israélienne et a fermé les yeux sur la construction. Là aussi un record de plus de 100 000 logements de nouvelles colonies en Palestine mais malheureusement aucune initiative de paix en huit ans de mandats sans compter ses relations exceptionnelles avec l’extrême-droite israélienne dont le symbole est Benjamin Netanyahu. Je condamne fermement l’intention du président Trump de vouloir transférer l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem ainsi que son discours va-t-en-guerre insupportable. En Afrique l’administration Obama à renforcé le programme  » Africom qui est invasion militaire de plus de 4000 hommes. Au Sahara l’Amérique a réduit sa présence militaire et de renseignement. Le colonel Kadhafi, longtemps rempart à cette recolonisation a été assassiné par l’OTAN dirigée par un commandement américain sur une guerre initiée par l’administration d’Obama avec une vaste implication de Nicolas Sarkozy. D’ailleurs personne ne peut envisager concrètement le véritable bilan du premier président noir américain en Afrique. A part bien sûr la vaste communication et la défense des homosexuels comme lors de sa visite au Sénégal. Mais aussi les sanctions contre l’Ouganda pour protéger dit-il la minorité homosexuelle. Pour parler un peu de Donald Trump que je ne supporte point, il est élu par une majorité américaine. Subséquemment par respect et par sens de la démocratie, on doit le laisser travailler et ce après 18 mois de campagne électorale sans état d’âme. Mais je persiste et signe que cette nébuleuse politicologue médiatique qui se cache derrière ses manifestations de femmes ou d’associations de défense des droits humains va entrer en action. On nous a vendu une insolite victoire de madame Hillary Clinton alors qu’il avait assisté à une déroute gigantesque tant au sénat, qu’à la chambre des représentants et à la présidentielle. Les campagnes de dénigrements et d’intoxications finiront par une remise en cause du vote d’un peuple souverain et libre. Les termes d’attaques sont déjà choisis, le conflit d’intérêt avec l’entreprise familiale, la prétendue relation avec la Russie, et les recherches continuent pour justifier la transgression qui s’organise en coulisse. Moi je pense que si tout cela ne marche pas pour la destitution ou pire l’assassinat de Donald Trump n’est pas à exclure. Quant aux africains, ils doivent arrêter de se laisser considérer comme des victimes désignées, utilisées par ce système pour régler des problèmes plus complexes et plus machiavéliques. En conclusion, je pose la question suivante à savoir qui sera l’enfant anti islam de Donald Trump ? Puisque l’enfant de Bill Clinton c’était  » le Taliban, l’enfant de Georges Bush Al Qaïda», l’enfant de Barack Obama l’Etat Islamique. Vive la démocratie, Vive l’Amérique. Ibou Coly