By Mamoune Tine Yaya Jammeh a voulu faire de la Gambie un Etat Islamique mais son successeur semble ne pas être de cet avis et comme pour marquer la rupture, il a très vite affirmé que la Gambie n’en serait pas une. Adama Barrow, néo-président de la Gambie, semble avoir pris ses marques et commence déjà à dresser ses attentes. Une d’entre elles, annihiler la volonté de son prédécesseur de faire de la Gambie un Etat Islamique. Le président Barrow s’est aussi engagé dans d’autres réformes. Ainsi il y aura une  » refonte complète du gouvernement mais il ne touchera pas aux services de renseignement bien que les hommes les constituant vont être remplacés. Le chef chef de l’armée actuel ne sera pas non plus remercié, Adama Barrow compte sur l’expertise du général Ousman Badjie.. Pour rappel, Yaya Jammeh avait voulu faire de la Gambie, un pays islamique via un décret mais Adama Barrow compte ramener les jours ouvrables à 5 faisant du vendredi un jour de travail. Pour ainsi dire que le nouveau président compte  » réformer complètement le système. LA NIA qui a été l’Agence nationale du renseignement va aussi changer de noms, car reflétant pour beaucoup de gambiens comme l’instrument de répression de Yaya Jammeh. En outre, Adadama Barrow s’est entretenu avec le chef des dirigeants des forces sécuritaires de la Cedeao afin que les effectifs puissent progressivement quitter le territoire gambien. Adama Barrow qui est depuis le 19 janvier, après sa prestation de serment, officiellement président de la Gambie, aura la lourde tâche de faire de son pays, une nation démocratique. Il devra donc gérer un après-Yaya qui a laissé entrevoir une lueur d’espoir quant au futur du peuple gambien.