By Cheikh Makhfouz Diop Le Mali a été touché par de nouveaux attentats, a-t-on appris lundi 26 septembre. Deux attaques ciblées. La première contre un officier des douanes, à Bamako. Il s’en est sorti vivant. A Tombouctou, ce sont un civil et un militaire qui ont été assassinés par de présumés terroristes. Ils les accusaient d’être des informateurs de l’armée malienne et de ses alliés. A Bamako, le colonel Moulaye Ahmed Haidara était à son domicile lors qu’un homme est arrivé armé d’un pistolet automatique. Il a tiré sur lui à bout portant, mais l’arme n’a pas fonctionné. L’auteur de la tentative d’assassinat a ensuite été arrêté. Il semble que l’acte soit lié à des divergences au sein de mouvements arabes de l’Azawad, tendance pro-gouvernemental malien dont se réclament les protagonistes de l’affaire. Au Nord, à Tombouctou, un militaire et un civil ont eu moins de chance ; ils ont été assassinés par des hommes armés. Ces derniers ont débarqué en voiture dans un quartier de la ville, à l’angle du monument de la paix. Dans un premier temps, ils ont abattu le militaire avant de pourchasser le civil et de le tuer. Parmi les hypothèses qui circulent à Tombouctou, il s’agirait d’une opération menée ou commanditée par des groupes islamistes pour éliminer de supposés précieux informateurs de l’armée malienne et des forces étrangères présentes sur le terrain. Il y a quelques mois à Tombouctou ou dans la région du même nom, des assassinats ciblés avaient déjà été opérés. Un officier de l’armée malienne figurait déjà parmi les victimes.