By Ankou Sodjago SENENEWS.COM- Le leader du parti And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), Mamadou Diop Décroix, a interpellé le gouvernement à plus de crédibilité et de fiabilité dans l’organisation des élections. Outre ce point, le leader du parti AJ/PADS revient sur le rôle du ministre de l’intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, dont il trouve  » incompétent pour organiser des élections et également pour mener des discussions sur le fichier et le code électoral, lesquelles discussions qui débutent le 14 juin prochain.  » Le ministre de l’intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo n’est pas apte à organiser des élections, selon Mamadou Diop Décroix car,  » si le ministre, avait réussi à convaincre l’opposition de par la manière dont il a organisé le référendum, il n’y aurait pas de problème. « Il faut une autorité indépendante, pour organiser des élections. Cette discussion sur le processus électoral ne doit pas aussi être modérée par le ministre de l’Intérieur. Il faut une personnalité acceptée de l’opposition, et par le pouvoir pour aller à des discussions sérieuses ajoute M. Decroix. Avant d’aboutir sur ces menaces  » Si le pouvoir compte continuer à nous imposer sa façon de faire, on ne sera pas d’accord.  » La Cena, -commission électorale nationale indépendante- ou la Ceni -commission électorale nationale-, tout ça, ce n’est pas important. L’important, d’après M. Decroix, c’est la fiabilité et la crédibilité du processus d’organisation des élections. Le référendum du 20 mars dernier organisé par le ministre Abdoulaye Daouda Diallo nous a montré que ce processus n’est ni fiable ni crédible, renchérit l’opposant. Il rappelle par ailleurs que  » les Assises Nationales avaient bien proposé que le ministre de l’intérieur n’organise pas les élections. Faisant allusion aux gouvernements d’Abdou Diouf et de Me Wade dans l’organisation des élections, Mamadou Diop Décroix estime que  » Ceux qui étaient là, ont eu la présence d’esprit de s’entendre avec leur opposition pour qu’un consensus électoral puisse exister sur les modalités d’organisation des élections. Le Président Abdou Diouf avait mis en place une commission cellulaire, que présidait le président Kéba Mbaye, et plus tard, par le doyen Guèye. Ce qui a permis un code électoral consensuel, et un système qui a produit des élections non contestées. Pendant le régime de Wade, il avait également mis le ministre de l’Intérieur, qui était général de l’Armée, qui était un apolitique, pour organiser des élections qui n’ont pas été contestées. Le Président Wade, lorsque l’opposition de l’époque, aujourd’hui au pouvoir, a dit qu’elle ne voulait pas qu’Ousmane Ngom organise des élections, il a dû chercher un fonctionnaire, une personnalité consensuelle qui a pu organiser les élections qui n’ont pas été contestées non plus », se souvient M. Décroix. Le Numéro 1 du parti AJ/PADS affirme qu’un document de propositions sur le processus électoral rédigé par son parti est disponible et sera présenté lors de ces discussions.