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    Procès Khalifa Sall: Le mano a mano entre avocats de la défense et avocats de l’Etat

    24 janvier 2018 by Logitrans0News

    By Khalil Kamara Jour deux (2) du procès de Khalifa Sall. Suite au renvoi, ce mardi 23 janvier 2018, le procès a repris ce mercredi matin 24 janvier. Les deux parties, la défense et la partie civile, s’étaient attardées sur les nullités, notamment la Ville de Dakar de se constituer ou non partie civile. C’était sans compter sur la vigilance de Me Clédor Ciré Ly qui a renversé la tendance en évoquant, lui aussi, “l’impossibilité” de l’agent judiciaire de l’Etat à se constituer partie civile. Les plaidoiries se sont succédé. Occasionnant le renvoi du procès, par le président du Tribunal, Louis Lamotte à ce mercredi. C’est au tour de la partie civile de donner ses arguments pour essayer d’annuler la constitution de partie civile de la Ville de Dakar, mais aussi la disposition de l’agent judiciaire de l’Etat à pouvoir représenter l’Etat dans ce procès. Au moment où les conseils de la défense estiment que les deniers de l’Etat du Sénégal ne sont pas concernés. Il s’agirait plutôt , selon ces derniers, de ceux de la Ville de Dakar. Pour ainsi dire, que l’Etat n’a pas sa place dans ce procès. Les avocats de Khalifa Sall le qualifient d’intrus. Le procès a débuté dans le désordre avec le président de Tribunal, Louis Lamotte qui était obligé d’évacuer certains partisans de Khalifa Sall qui scandaient le nom du maire de Dakar, dès son entrée dans la salle. Avec le maire de Grand Yoff, Madiop Diop qui, lui aussi, a été contraint de quitter la salle. Malgré son opposition, les forces de l’ordre l’ont obligé à quitter la salle 4 où est en train de se tenir le procès qualifié de “procès politique”, de l’édile de la capitale. Me Borso Pouye a ouvert le bal ce mercredi. Elle estime qu’il ne s’agit pas de deniers publics, mais, plutôt, de recettes émanant des caisses de la Ville de Dakar. “Vous n’avez pas votre place ici”, peste-t-elle avant de poursuivre : “Par contre, la Ville de Dakar a un intérêt à agir ici”. “Quel intérêt pour l’Etat du Sénégal à agir dans cette affaire si ce n’est de couper la tête à Khalifa Sall ?”, s’interroge l’avocate. Pour ainsi dire, selon la défense, qu’un agent judiciaire de l’Etat ne peut être représenté et être présent à un procès, avoir son mot à dire. “Pourquoi faire la part belle à l’agent judiciaire de l’Etat ? Il dépend du ministère des Finances. Il ne peut prendre la parole pour ensuite la donner à ses conseils”, estime Me Pouye. Elle demande ainsi l’irrecevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat du Sénégal. Le Procureur Serigne Bassirou Guèye estime que l’agent judiciaire de l’Etat peut se défendre tout seul. Toutefois, il considère que les conseils de la ville de Dakar, qui ont participé à ce “partage”, ne peuvent se constituer partie civile… Il trouve inconcevable les tirs groupés de la part de la défense sur l’agent judiciaire de l’Etat. Il estime que c’est une stratégie de diversion de leur part, si on considère que la partie civile plaide pour “l’irrecevabilité” de la constitution de parti civile de la Ville de Dakar. Ainsi, il trouve que l’Etat a subi un préjudice, d’où la présence de l’agent judiciaire de l’Etat. “Je suis d’accord que l’Agent judiciaire de l’Etat n’a pas à se constituer pour le maire…”, précise-t-il. Aussi, il ne s’oppose pas à ce que la Ville de Dakar se constitue partie civile. Serigne Bassirou Guèye demande aux conseils du maire de Dakar de respecter la procédure en faisant une seconde lecture afin de pouvoir se constituer. Ce qui l’arrange selon lui car, ça pourrait lui permettre de se confronter à ces derniers qui l’accusent d’être le bras armé de l’Etat. “L’agent judiciaire de l’Etat ne s’est pas constitué partie civile, il représente l’Etat qui s’est constitué partie civile. La Ville de Dakar n’est pas un Etat dans un Etat…” estime un des avocats de l’Etat qui considère “qu’on ne saurait créer une situation d’indépendance d’une commune vis à vis de l’Etat”. Me Yerime Thiam : “Tous les mois vous produisez des documents qui sont faux que vous me remettez (Etat du Sénégal)… Le préjudice invoqué ne s’arrête pas à 1 milliard 8 (…) Le moment venu nous allons y revenir…”. Le procès a été suspendu jusqu’à 15 heures. Heure à laquelle la défense fera sa plaidoirie pour essayer de démonter, à nouveau, les arguments de la partie adverse. L’article Procès Khalifa Sall: Le mano a mano entre avocats de la défense et avocats de l’Etat est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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