By Pape Matar Ndiaye A la minute où nous mettons en ligne cette information, les étudiants sont de nouveau en mouvement d’humeur. Les forces de l’ordre sont sur le terrain en train de les affronter. La sempiternelle question de la bourse a encore suscité de vives passions chez les étudiants. Et à juste titre. Comme à l’accoutumée, ils ont barré l’avenue Cheikh Anta Diop, obligeant les véhicules à faire le détour. Pour rétablir la situation, les forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux pour en découdre avec les étudiants. Actuellement, les affrontements font rage. Le décor est comme un champ de bataille, car les projectiles en cailloux et grenades lacrymogènes jonchent l’avenue Cheikh Anta Diop et l’enceinte de l’université, à quelques mètres du pavillon A. Interpellés par senenews sur le pourquoi de leur grève matinale, des étudiants, pierres à la main, ont répondu qu’ils réclament leurs bourses de troisième cycle qu’ils tardent à percevoir. Pour le moment, la circulation dans l’axe hôpital Fann – centre ville est impossible. Les automobiliste passent, soit par la corniche ouest ou par Point E, pour rallier le centre-ville ou le chemin inverse.