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    Retrait des enfants de la rue : Immersion au centre d’accueil Ginddy

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Ankou Sodjago SENENEWS.COM- Lancée le 30 juin par le gouvernement sénégalais, la campagne de retrait des enfants de la rue suit son cours normal. Selon nos informations, deux centres sont officiellement disponibles à Dakar pour accueillir des centaines d’enfants qui seront retirés dans les rues de la capitale. Le centre SOS village d’Enfants et le Centre d’accueil Ginddy. Pour vérifier ses informations l’équipe de SeneNews s’est renduit au centre Ginddy –le centre qui accueille pour le moment ces enfants retirés dans les rues de Dakar- pour rencontrer les responsables de ce lieu ainsi que les premiers bénéficiaires –les enfants- de cette mesure étatique qui, faut-il le rappeler a été saluée par la CEDEAO (La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), et toutes les organisations de la défense des droits des enfants. » Les enfants ont un état d’esprit bas à leur arrivée au centre, Maimouna Baldé, Directrice du Centre Ginddy Quand les enfants viennent au centre, ils sont repliés sur eux, ils sont renfrognés. Ils sont désorientés. Ils ne sont pas les mêmes jeunes, les mêmes personnes retrouvées dans la rue. Dès qu’il arrive au centre nous les prenons en charge totalement. La première des choses que nous faisons c’est de les assurer d’abord pour leur dire qu’ici c’est un centre, qu’ils sont comme chez eux, dans la famille. Et après, nous leur disons qu’ils ne devaient pas être dans la rue.  » La rue n’est pas bonne pour vous. Vous pouvez vous blesser là-bas, on peut vous violer ou agresser, bref vous pouvez tomber entre les mains des gens qui peuvent vous tuer.Nous faisons des enquêtes pour retrouver leurs parentsQuand un enfant vient par exemple, nous lui laissons trois à quatre jours pour qu’il se stabilise psychologiquement. Apres la stabilisation nous faisons des enquêtes, en ce moment il commence à parler, il commence à intégrer les autres enfants du centre. A cette étape il pourra nous dire tout sur sa provenance,  » les raisons pour lesquelles il est dans la rue, les noms de ses tuteurs, … bref toutes les informations qui peuvent nous permettre de retrouver ses parents ou tuteurs légaux. Après nous faisons une médiation de famille pour faire savoir aux marabouts –s’il est dans un daara- que l’enfant ne doit pas se retrouver dans la rue. L’enfant, sa place est auprès de ses parents en ce moment s’il est d’accord sur les conditions, on lui fait signer un papier lui interdisant d’envoyer encore l’enfant dans la rue.Ces enfants préfèrent loger dans la rue pour échapper aux punitionsLa plupart, si c’est des talibés, ils nous disent que soit on leur a demandé de verser une somme qu’ils n’ont pas pu avoir la journée et ils préfèrent rester dans la rue que de partir au Daara. Parce que s’ils rentrent on va leur battre ou leur punir. Soit ils sont battus dans les Daaras jusqu’à ce qu’ils se blessent et ils préfèrent fuir et embrasser la vie de la rue que de rester dans les Daaras. Ce sont ces deux types de talibés que nous recevons. En dehors de ça il y’a d’autres enfants qui ne sont pas talibés et se retrouvent dans la rue. Ces derniers sont des enfants qui sont dans des situations difficiles avec leurs familles, c’est-à-dire ils sont des problèmes avec leurs familles et ils fuient pour trouver refuge dans la rue. En général, ils sont âgés de 5 à 15 ans.Nous mettons les marabouts en garde au moment du retrait des enfantsLes enfants battus en général, si le maître coranique vient, nous lui disons ce que la loi dit.  » La loi dit que l’enfant ne doit pas être puni, il ne doit pas être maltraité, il un droit. Si le marabout comprend ce qu’est le droit de l’enfant accepte et il accepte à se conformer à la loi des droits des enfants, en ce moment on lui rend l’enfant avec toutes les consignes possibles :Les enfants Bissau-guinéens sont majoritaires et la plupart de ces enfants ont la gale à leur arrivée au centrePour cette opération, nous avons déjà les enfants Sénégalais, Maliens, Bissau-guinéens, et Guinéens et Gambiens. Les enfants Bissau-guinéens sont majoritaires. Pour les ramener nous sommes en relation avec le réseau des radios d’Afrique de l’Ouest pour l’environnement (RERAO) c’est eux qui paient le relais –transport- pour le retour en familles de ces enfants non-sénégalais. La capacité ici des de 80 enfants. Nous travaillons avec des psychologues. Aussi est –il que après le retour en famille de ces enfants, la direction de la protection des droits des enfants fait un suivi. La plupart des enfants qui viennent ici ont la gale.Babacar Ndaw, un enfant ramené au centre dans le cadre de l’opération,  » Je ne connais pas les coordonnées de mes parentsJe m’appelle Babacar Ndaw pris dans la capitale par les hommes de l’opération de retrait des enfants de la Rue, (Babacar vient de passer sa première nuit au centre). Mon marabout habite Sicap Liberté, je ne connais pas mon âge –il doit être âgé de 8 ou 9 ans, selon nos reporters- mes parents habitent à Rufisque. Je suis chez mon marabout depuis 3 ans. Il -le marabout Ndlr- nous demande de revenir au daara après chaque sortie avec 400 Fcfa et parfois avec de la nourriture. Nous n’avons que droit aux beaux habits le jour de la Korité et Tabasky. Je ne connais pas les coordonnées de mes parents mais je peux vous indiquer la maison de mon marabout à Sicap Liberté, lui au moins il connait les coordonnées de mes parents. » J’ai du mal à m’intégrer dans ce centre B. NdawDans ce centre, j’ai trouvé un personnel aimable mais mon problème est mon intégration, je me sens seul et du coup j’ai envie de regagner mes lieux habituel –la rue-. Je ne connais personne ici. Nous sommes bien nourris, logés et j’ai pu dormi sur un matelas.Un geste fort et plein de sens de la directrice du centre Ginddy Apres la discussion avec le jeune Babacar, la directrice du centre s’est approchée du gamin pour l’encourager à rejoindre un groupe de jeu. Pour rappel, le centre a recruté un animateur qui passe du beau temps avec ses enfants récupérés des rues de la capitale sénégalaise. » Je m’occupe du divertissement de ces enfants Fall, animateur du centre Habillé en pagne, l’animateur du centre, M. Fall vante le soutien psychologique qu’il apporte à ses jeunes frères qui n’ont pas l’occasion de mener une vie stable.  » Je fais toutes sortes de jeux avec eux. Je leur raconte des histoires – des contes de fées- pour leur permettre de se rendre compte qu’il y’a une vie après la rue» a indiqué M. Fall. » Certains enfants souffrent de Céphalée M. Sarr, infirmier du centre L’infirmier du centre, M. Sarr a signalé que les enfants qui atterrissent à Ginddy traînent avec eux toute sortes de maladies : la carie dentaire, la malnutrition, les problèmes de conjonctivite et de la peau -la gale-. Il y’a certains enfants qui souffrent de Céphalée. Tout ceci s’explique car  » ces enfants sont exposés aux aléas de la nature, Nous les orientons vers les grandes structures sanitaires de la capitale avec lesquelles nous sommes en rapport, si toutefois le besoin se fait sentir. » Les Marabouts ne sont pas forcément auteurs des sévices corporels des enfants talibés M. Sarr L’infirmier d’Etat à la retraite dans son intervention a informé que les enfants qui, viennent au centre avec des traces de sévices ne sont pas forcément tabassés par les marabouts.  » Le marabout, il est occupé par beaucoup de choses à faire –baptême, mariages, enterrement et funérailles- que de passer son temps a tabasser les enfants. Mais attention le marabout en quittant le Daara, confie les enfants à un autre plus grand et plus avancé dans l’étude du coran, mais celui-là est-il peut se comporter comme le marabout ? N’a-t-il pas des comptes à rendre et qu’il ne peut pas faire devant les marabouts ? » La loi prévoit une condamnation de 2 à 5 ans et une amende de 500 000 à 2. 000. 000 de FCFA contre les parents et tuteurs légaux récalcitrants Niokhobaye Diouf. Niokhobaye Diouf, directeur de la protection des droits des enfants au ministère de la famille de la femme et de l’enfance a rassuré qu’une sommation été faite à tous les parents et tuteurs légaux qui sont venus récupérer leurs enfants.  » Nous leur avons signalé qu’à l’occasion de nos prochaines sorties si ces enfants sont encore pris alors, ils – ces mêmes parents et tuteurs légaux- seront directement conduits devant les juridictions. Les sanctions selon la loi du LOI n° 2005-06 du 10 mai 2005 relatif à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes leur sera appliquée. Cette loi prévoit une condamnation de 2 à 5 ans et une amende de 500 000 à 2 millions de FCFA. Une semaine après le lancement de cette campagne 161 enfants sont retirés et référencés dans les rues de Dakar.
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    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Ankou Sodjago SENENEWS.COM- Lancée le 30 juin par le gouvernement sénégalais, la campagne de retrait des enfants de la rue suit son cours normal. Selon nos informations, deux centres sont officiellement disponibles à Dakar pour accueillir des centaines d’enfants qui seront retirés dans les rues de la capitale. Le centre SOS village d’Enfants et le Centre d’accueil Ginddy. Pour vérifier ses informations l’équipe de SeneNews s’est renduit au centre Ginddy –le centre qui accueille pour le moment ces enfants retirés dans les rues de Dakar- pour rencontrer les responsables de ce lieu ainsi que les premiers bénéficiaires –les enfants- de cette mesure étatique qui, faut-il le rappeler a été saluée par la CEDEAO (La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), et toutes les organisations de la défense des droits des enfants. » Les enfants ont un état d’esprit bas à leur arrivée au centre, Maimouna Baldé, Directrice du Centre Ginddy Quand les enfants viennent au centre, ils sont repliés sur eux, ils sont renfrognés. Ils sont désorientés. Ils ne sont pas les mêmes jeunes, les mêmes personnes retrouvées dans la rue. Dès qu’il arrive au centre nous les prenons en charge totalement. La première des choses que nous faisons c’est de les assurer d’abord pour leur dire qu’ici c’est un centre, qu’ils sont comme chez eux, dans la famille. Et après, nous leur disons qu’ils ne devaient pas être dans la rue.  » La rue n’est pas bonne pour vous. Vous pouvez vous blesser là-bas, on peut vous violer ou agresser, bref vous pouvez tomber entre les mains des gens qui peuvent vous tuer.Nous faisons des enquêtes pour retrouver leurs parentsQuand un enfant vient par exemple, nous lui laissons trois à quatre jours pour qu’il se stabilise psychologiquement. Apres la stabilisation nous faisons des enquêtes, en ce moment il commence à parler, il commence à intégrer les autres enfants du centre. A cette étape il pourra nous dire tout sur sa provenance,  » les raisons pour lesquelles il est dans la rue, les noms de ses tuteurs, … bref toutes les informations qui peuvent nous permettre de retrouver ses parents ou tuteurs légaux. Après nous faisons une médiation de famille pour faire savoir aux marabouts –s’il est dans un daara- que l’enfant ne doit pas se retrouver dans la rue. L’enfant, sa place est auprès de ses parents en ce moment s’il est d’accord sur les conditions, on lui fait signer un papier lui interdisant d’envoyer encore l’enfant dans la rue.Ces enfants préfèrent loger dans la rue pour échapper aux punitionsLa plupart, si c’est des talibés, ils nous disent que soit on leur a demandé de verser une somme qu’ils n’ont pas pu avoir la journée et ils préfèrent rester dans la rue que de partir au Daara. Parce que s’ils rentrent on va leur battre ou leur punir. Soit ils sont battus dans les Daaras jusqu’à ce qu’ils se blessent et ils préfèrent fuir et embrasser la vie de la rue que de rester dans les Daaras. Ce sont ces deux types de talibés que nous recevons. En dehors de ça il y’a d’autres enfants qui ne sont pas talibés et se retrouvent dans la rue. Ces derniers sont des enfants qui sont dans des situations difficiles avec leurs familles, c’est-à-dire ils sont des problèmes avec leurs familles et ils fuient pour trouver refuge dans la rue. En général, ils sont âgés de 5 à 15 ans.Nous mettons les marabouts en garde au moment du retrait des enfantsLes enfants battus en général, si le maître coranique vient, nous lui disons ce que la loi dit.  » La loi dit que l’enfant ne doit pas être puni, il ne doit pas être maltraité, il un droit. Si le marabout comprend ce qu’est le droit de l’enfant accepte et il accepte à se conformer à la loi des droits des enfants, en ce moment on lui rend l’enfant avec toutes les consignes possibles :Les enfants Bissau-guinéens sont majoritaires et la plupart de ces enfants ont la gale à leur arrivée au centrePour cette opération, nous avons déjà les enfants Sénégalais, Maliens, Bissau-guinéens, et Guinéens et Gambiens. Les enfants Bissau-guinéens sont majoritaires. Pour les ramener nous sommes en relation avec le réseau des radios d’Afrique de l’Ouest pour l’environnement (RERAO) c’est eux qui paient le relais –transport- pour le retour en familles de ces enfants non-sénégalais. La capacité ici des de 80 enfants. Nous travaillons avec des psychologues. Aussi est –il que après le retour en famille de ces enfants, la direction de la protection des droits des enfants fait un suivi. La plupart des enfants qui viennent ici ont la gale.Babacar Ndaw, un enfant ramené au centre dans le cadre de l’opération,  » Je ne connais pas les coordonnées de mes parentsJe m’appelle Babacar Ndaw pris dans la capitale par les hommes de l’opération de retrait des enfants de la Rue, (Babacar vient de passer sa première nuit au centre). Mon marabout habite Sicap Liberté, je ne connais pas mon âge –il doit être âgé de 8 ou 9 ans, selon nos reporters- mes parents habitent à Rufisque. Je suis chez mon marabout depuis 3 ans. Il -le marabout Ndlr- nous demande de revenir au daara après chaque sortie avec 400 Fcfa et parfois avec de la nourriture. Nous n’avons que droit aux beaux habits le jour de la Korité et Tabasky. Je ne connais pas les coordonnées de mes parents mais je peux vous indiquer la maison de mon marabout à Sicap Liberté, lui au moins il connait les coordonnées de mes parents. » J’ai du mal à m’intégrer dans ce centre B. NdawDans ce centre, j’ai trouvé un personnel aimable mais mon problème est mon intégration, je me sens seul et du coup j’ai envie de regagner mes lieux habituel –la rue-. Je ne connais personne ici. Nous sommes bien nourris, logés et j’ai pu dormi sur un matelas.Un geste fort et plein de sens de la directrice du centre Ginddy Apres la discussion avec le jeune Babacar, la directrice du centre s’est approchée du gamin pour l’encourager à rejoindre un groupe de jeu. Pour rappel, le centre a recruté un animateur qui passe du beau temps avec ses enfants récupérés des rues de la capitale sénégalaise. » Je m’occupe du divertissement de ces enfants Fall, animateur du centre Habillé en pagne, l’animateur du centre, M. Fall vante le soutien psychologique qu’il apporte à ses jeunes frères qui n’ont pas l’occasion de mener une vie stable.  » Je fais toutes sortes de jeux avec eux. Je leur raconte des histoires – des contes de fées- pour leur permettre de se rendre compte qu’il y’a une vie après la rue» a indiqué M. Fall. » Certains enfants souffrent de Céphalée M. Sarr, infirmier du centre L’infirmier du centre, M. Sarr a signalé que les enfants qui atterrissent à Ginddy traînent avec eux toute sortes de maladies : la carie dentaire, la malnutrition, les problèmes de conjonctivite et de la peau -la gale-. Il y’a certains enfants qui souffrent de Céphalée. Tout ceci s’explique car  » ces enfants sont exposés aux aléas de la nature, Nous les orientons vers les grandes structures sanitaires de la capitale avec lesquelles nous sommes en rapport, si toutefois le besoin se fait sentir. » Les Marabouts ne sont pas forcément auteurs des sévices corporels des enfants talibés M. Sarr L’infirmier d’Etat à la retraite dans son intervention a informé que les enfants qui, viennent au centre avec des traces de sévices ne sont pas forcément tabassés par les marabouts.  » Le marabout, il est occupé par beaucoup de choses à faire –baptême, mariages, enterrement et funérailles- que de passer son temps a tabasser les enfants. Mais attention le marabout en quittant le Daara, confie les enfants à un autre plus grand et plus avancé dans l’étude du coran, mais celui-là est-il peut se comporter comme le marabout ? N’a-t-il pas des comptes à rendre et qu’il ne peut pas faire devant les marabouts ? » La loi prévoit une condamnation de 2 à 5 ans et une amende de 500 000 à 2. 000. 000 de FCFA contre les parents et tuteurs légaux récalcitrants Niokhobaye Diouf. Niokhobaye Diouf, directeur de la protection des droits des enfants au ministère de la famille de la femme et de l’enfance a rassuré qu’une sommation été faite à tous les parents et tuteurs légaux qui sont venus récupérer leurs enfants.  » Nous leur avons signalé qu’à l’occasion de nos prochaines sorties si ces enfants sont encore pris alors, ils – ces mêmes parents et tuteurs légaux- seront directement conduits devant les juridictions. Les sanctions selon la loi du LOI n° 2005-06 du 10 mai 2005 relatif à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes leur sera appliquée. Cette loi prévoit une condamnation de 2 à 5 ans et une amende de 500 000 à 2 millions de FCFA. Une semaine après le lancement de cette campagne 161 enfants sont retirés et référencés dans les rues de Dakar.
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