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    Tabaski: la traversée de la Gambie, un calvaire pour les voyageurs du sud

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Malang Toure La tabaski est un événement important pour la communauté musulmane du monde. Une période où les gens convergent vers leur lieu d’origine pour fêter en famille. Les capitales africaines à l’instar du Sénégal étant considérées comme des villes politique et économique se vident des habitants. A deux semaines de la fête les activités phares à Dakar font toutes références à cette fête de sacrifice. Une occasion pour les conducteurs d’augmenter le tarif du transport. Une pratique connue par les autorités sénégalaises mais aucune action n’est envisagée pour alléger la souffrance de la population. Ce vendredi nous avons emprunté la route vers le sud du Sénégal. Une zone qui a été oubliée par les autorités du Sénégal à cause d’une guerre d‘indépendantiste qui a duré plus de 30 ans. Dans les gares de la capitale, l’on sent la rareté des voitures. Les prix deviennent de plus en plus exorbitants en fonction de l’approche de l’événement. Les voitures qui assuraient le trajet, ne font plus le voyage directement. En lieu et place d’une voiture nous avons pris 5 pour nous rendre à Ziguinchor. Nous avons pris la voiture pour Kaolack une région à quelques kilomètres de Dakar. Les conducteurs ont augmenté le prix à la place de tarif normal. Ils bénéficient de 2000 FCFA par personne sans compter le prix des sacs de voyages et des montons. Le tarif du mouton est à 5000F CFA et les sacs de 3000F à 5000F CFA, vu l’importance des bagages. Une fois à Kaolack, comme si les conducteurs ont tenu une assemblée générale fixant les prix. La stratégie des conducteurs de Kaolack était de créer une pénurie imaginaire de voitures. Les voitures étaient toutes sur place à notre arrivée le petit matin. Ils choisissent les distances les plus proches pour se faire beaucoup d’argent. Les autres qui assuraient le trajet de Kaolack – Keur ayib ont refusé de prendre les voyageurs. Keur ayib est une autre localité dans la région de Kaolack, cette zone se trouve sur la route sud. Une localité riveraine de la Gambie, un milieu où les deux monnaies se commercialisent. La stratégie des transporteurs du Saloum était de faire patienter les voyageurs pour les retarder car, ils ont tous en tête le calvaire de la traversée des bacs Gambiens. Les gens qui n’ont pas la patience proposaient leurs prix. Nous constatons une augmentation de prix des deux côtés, pour le voyageur et les bagages. Le malheur est que personne de ses conducteurs ne veulent faire le trajet direct. Dans cette partie du Sénégal les conditions de voyages sont difficiles telle une traversée du désert, toutes les routes sont en mauvais état. Les voitures sont obligées d’emprunter les routes secondes malgré les désagréments causés par la pluie dans cette zone. Une fois arrivé à Keur- ayib notre second calvaire prend fin. Dans le territoire Gambien nous avons pris une autre voiture car pour les gens qui font le voyage par étape il est fondamental de ne pas franchir la partie gambienne dans une voiture de marque sénégalaise. Pour une première, les policiers Gambiens n’ont pas mis l’accent sur les dates d’expiration de la carte d’identité sénégalaise. De Keur – ayib au bac de Faraféni nous avons pris une autre voiture qui a maintenu le prix, les transporteurs Gambiens sont plus respectueux que nos compatriotes sénégalais. Comme un jeu de téléréalité qui demande que le participant passe par les étapes. A plus d’un kilomètre du bac les voitures sont stationnées toutes pour traverser la Gambie. Les gens ont passé des jours pour ceux qui ont pris des voitures qui assurent le trajet direct. Une connaissance m’a raconté qu’elle a deux journées de plus que moi sur ce lieu. Leur voiture est tombée en panne une fois au bac et le conducteur a disparu en laissant son apprenti. Le pire est qu’ils n’ont pas été informés. Les personnes peuvent parler quand ils ont faim ou soif, mais les moutons sont les plus exposés. Les conditions de cette traversée entraînent la mort des pauvres animaux car, il fait une chaleur insupportable et là, l’attente peut durer deux à trois jours. Les moutons sont morts dans des conditions atroces, le propriétaire n’est conforté que par un pardon du chauffeur ou de ses apprentis. Le bac Gambien est le pire cauchemar de tous les voyageurs qui convergent vers le sud. On peut compter des personnes par centaine de millier. Une occasion pour les populations basées sur cette partie de faire éclore leur commerce. Les Gambiens ont mis les trois bacs en marche mais cela n’a pas empêché les voyageurs de souffrir. Le petit bac est destiné pour faire traverser les gens uniquement, mais vu que leur voiture restent toujours dans le fil complique les choses. Les Voyageurs dépensent énormément pour les restaurations. Une fois traversé on doit prendre une autre voiture pour sortir complètement du territoire Gambien. Nous constatons que le prix reste le même pour les gambiens. Bienvenue à Sénoba la frontière de l’autre côté entre le Sénégal et la Gambie dans la partie sud Une fois au Sénégal (dans le sud) nous constatons les mêmes faits : augmentation de prix du tarif, rareté des voitures et qui optent pour une distance de courte durée, augmentation des prix des sacs de voyages. Rappelons que les bateaux de liaison Aguene et Diambone qui devaient assurer le trajet Ziguinchor-Dakar ont renoncé à ce voyage, laissant du coup les voyageurs dans le désarroi.
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