By Pape Dia SENENEWS.COM – C’est la crise à Direct Info, le groupe de presse du milliardaire sénégalais Cheikh Amar. En effet selon beaucoup de médias qui relaient l’information, les journalistes du quotidien sont restés sans salaire depuis le mois de juillet. « Nous ne savons pas quand est ce que nous serons payés alors c’est bientôt la fin de ce mois d’août», avait déploré un journaliste du journal de Cheikh Amar, interpelé par Latéranga.info. Et le payeur de Direct Info, Saliou Dieng pour sa part informe aux travailleurs qu' »il n’a rien reçu (argent : ndlr)». Pourtant Cheikh Amar est connu pour ses actions en faveur de la solidarité et le social. Des conditions de travail précaire, une gestion de la boite chaotique Une situation précaire qui ne devrait pas laisser indifférent la SYNPICS et par la biais du bureau de la section de Direct-Info dans un communiqué rendu public ce mercredi, dénonce la gestion chaotique Pape Diogoye, leur directeur général. « Nous sommes aujourd’hui à deux mois d’arriérés de salaire. M. Faye paye à la tête du client et cible les agents qu’il rémunère, faisant ainsi croire qu’il s’est acquitté de ses obligations et devoirs alors qu’il n’est nullement en règle avec la loi. La situation des correspondants est encore plus dramatique eu égard au fait que certains sont restés plus de dix mois sans percevoir leur salaire», informe le communiqué. Ces travailleurs qui avaient célébré la fin du ramadan sans avoir perçu leur salaire disent craindre de se retrouver dans la même situation en cette veille de Tabaski et de rentrée des classes. Dans le texte, les agents de presse de Direct Info révèle les conditions de travail précaire aux quelles ils sont confrontés : « le journal ne dispose aujourd’hui que de deux ordinateurs. Tout le reste du parc informatique est en panne», soutient-ils. Le bureau de la de la section Synpics ne compte pas en rester là et compte organiser un sit-in le vendredi 11 septembre 2015 à 11 heures devant les locaux de Direct-Info pour exiger le payement de toutes les arriérés et le départ de M. Faye à la tête du journal.