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    Ziguinchor : Quand les « daakas » conjuguent sexe et alcool

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Georges Edouard Mendy – Correspondant à Ziguinchor A ziguinchor, les cabarets communément appelés  » daaka surplombent toute la ville. Du quartier Tilene au quartier Lyndiane en passant par Néma jusqu’au quartier Colobane, ce sont ces cabarets qui font office de restaurants bar et de places publiques à bas prix. Souvent tenus par des  » mamans gentilles, ces lieux qui s’activent autour du manger et du boire abritent la majeure partie des jeunes des quartiers périphériques.  » On a pas de travail, on vient ici pour tuer le temps,nous apprend un jeune du quartier Tilene rencontré dans un de ces  » Daaka. C’est le bohème des cafés dans ces lieux. Vente de chanvre indien, prostitution clandestine et deals. Voici la topographie de ces  » paradis sociaux. Certains oisifs, véritable SDF (sans domicile fixe), en font leur maisons se déplaçant avec leurs nattes en mains.  » Si j’habite dans les  » daaka» c’est parce que j’ai beaucoup de problèmes. Je suis plus à l’aise dans ces lieux qu’ailleurs, a affirme I. S un des SDF qui a passé plus de 5 ans dans ces cabarets. Dans ces bars le litre de cajou (vin locale tiré de l’acajou fermenté) est vendu à 100f le litre. Du coup cette vie facile devient un piège pour ces jeunes libres. En dépit des mesures policières visant à interdire la vente clandestine d’alcool, ces maisons subsistent toujours .De l’autre coté les  » mamans rapportent qu’elles n’ont pas d’autres choix que de gérer leurs cabarets.  » Si j’avais un emploi à faire, je ne m’adonnerai pas à la vente d’alcool. Tu peux imaginer les conséquences que cela pourrait avoir sur l’éducation de mes enfants, regrette t- elle, avant de continuer  » mais je n’ai pas le choix Nous a tristement confié une gérante d’un  » daaka populaire au quartier Lyndiane. Le phénomène des  » daaka, malgré son impact fatal sur la jeunesse de Ziguinchor perdure toujours. L’ouverture d’un  » daaka n’est soumise à aucune autorisation administrative préalable .Est-ce à dire que c’est légal. C’est la question qui se pose d’une part. D’autre part devrait-on garder l’œil fixé sur ces lieux si nous savons que la majeure partie de préméditations délictuelles se font dans ces  » daaka (cabaret).
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