By Amadou L. Mbaye SENENEWS.COM Sur la période 2015-2018, l’Union européenne va financer pour un montant de plus de 4,5 milliards de FCFA Le programme Project Progres-Lait avec une contrepartie des gouvernements du Sénégal et de la République Islamique de Mauritanie.  » Pour relever le défi dans le Plan d’Action prioritaire 2014-2018 du Pse, le Président de la République a bien voulu y inscrire 4 projets d’élevage pour une valeur globale de 28,679 milliards de FCFA, dont le Project d’Appui au développement de lait, pour un montant de 8,124 milliards de FCFA », a déclaré Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage en marge de lancement du programme Progres-Lait initié par Enda Energie ce 14 avril 2016 au Cices. Selon le ministre de l’Elevage,  » le programme vise essentiellement à renforcer la résilience des populations parmi les couches les plus vulnérables à travers des activités portant sur la disponibilité énergétique, la valorisation de la production laitière locale, l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté, notamment au niveau des communautés pastorales vivant le plus souvent dans des zones enclavées et ne disposant pas de tous les services sociaux de base ».  » Ce project n’a pas encore bénéficié d’un appui des partenaires au développement, mais l’Etat sur son budget propre inscrit annuellement des dotations au niveau du BCI pour la réalisation d’un certain nombre d’activités qui y sont prévues. Pour cette année 2016, nous prévoyons l’acquisition de matériels et équipements de transformation, de conservation et de commercialisation du lait dont des frigos et des chariots solaires, pour un montant de cent quarante(140) millions de francs CFA. Les manques et les besoins à combler, sont considérables dans le domaine de l’appui au développement de la filière laitière locale», dit-elle. Afin de booster la production laitière nationale, le ministre de l’Elevage compte mettre en place  » une opération pour renforcer le cheptel laitier national à travers la sélection des meilleurs races et la diffusion de leurs gènes, mais aussi par le biais de l’amélioration génétique en s’appuyant sur l’introduction d’animaux à haut potentiel et sur l’insémination artificielle ».