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    A l’Université de Ziguinchor on cuisine avec des fagots de bois

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Georges Edouard Mendy Nous vous annoncions samedi une opération de séquestration organisée par des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor contre l’administration et son recteur. Après vérification sur le terrain, Senenews est à mesure de vous annoncer que contrairement à cette information donnée par de nombreux site internet-dont nous mêmes-, il n’en est rien. C’était juste un mouvement d’humeur qui a conduit à une grève illimitée en l’absence du recteur.  » Désinformation,  » intoxication, voila les deux mots les plus utilisés ces derniers jours dans la cour de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. A l’origine de ces qualificatifs discourtois, la rumeur reprise en boucle par les médias et faisant état de la séquestration du recteur de l’Université et de ses collaborateurs.  » En réalité, il ne s’agissait que d’une simple interdiction d’accès au rectorat, nous a confirmé Bourama Sow, étudiant en Master 2 de Tourisme et Secrétaire Général des étudiants de l’UFR Sciences Economiques et Sociales.  » On avait pas l’intention de faire cette grève, a-t-il poursuivi, on avait décrété 48 heures de grève depuis le mercredi. Espérant que les autorités allaient réagir. La pire des choses, c’est que même le recteur ne nous a pas appelés pour nous demander les motifs de notre grève » . A l’en croire, l’Université de Ziguinchor serait complètement aux abois. C’est pour mettre un terme à cette situation catastrophique et pour dénoncer les défaillances de l’administration, face aux plaintes des étudiants, qu’ils sont allés en grève. A l’Université de Ziguinchor, les maux décriés par les étudiants ont pour noms: omission dans le paiement des bourses, manque de cadre d’étude comme de vie etc…  » Les étudiants en Master 1, par exemple, n’ont jusqu’à présent pas reçu leurs bourses depuis le début de l’année. Et vu que l’année est, presque, terminée, les étudiants ont pensé qu’en allant à cette grève, ils pouvaient faire plier l’administration.  » C’est le dernier mois de paiement, après ce sera le rappel final. Si on ne fait pas d’effort, nous risquons de ne rien percevoir jusqu’à la fin de l’année. Crient-ils, espérant que les autorités étatiques les entendront. Sans moyens, les étudiants doivent  » codifier et ils n’ont pas d’argent pour payer la caution. A cela s’ajoute le manque de moyens pour payer les tickets de restauration, l’impression des dossiers de cours… Toutes situations qui ont poussé les étudiants à se demander si le ministre de l’Enseignement Supérieur est au courant de ce qui se passe ici. Au cas où il ignorerait cette situation, il est a constaté que la construction des nouveaux pavillons a débuté depuis 2008.  » Mais, jusqu’a présent les travaux ne sont pas achevés. Fait-on constater ici.  » L’année derniere, on s’est battu pour que les pavillons soient livrés. Ils ont livré le Pavillon D sans qu’il soit achevé. Et si vous alllez voir l’état des pavillons. Même les pavillons A ,B et C qui étaient là depuis le debut sont mieux que ces nouveaux pavillons. Or ils n’ont été livrés que l’annee dernière. Ont regretté les étudiants syndicalistes. Poursuivant, ils ont déclaré qu’  » il ya eu que quelques pluies et déjà l’universite est impraticable. Bien que implantée dans une zone de terre plaine, l’eau stagne partout dans la cour de l’Université. Toute situation qui fait dire à notre interlocuteur qu’il est  » temps de dire Non a cela » . Parce que, même si ce sont les allées qui sont inondées, ce sont les passages pour les salles de cours qui sont ainsi devenus impraticables. A cela s’ajoute le fait aussi que  » pour une salle de bibliothèque construite pour accueillir 250 étudiants, c’est environ 6000 étudiants qui s’y rendent. Alors, si tout le monde veut aller y faire des recherches, au même moment, c’est la catastrophe assurée. A eux seuls, les étudiants en 1ère année de Droit peuvent occuper toute la bibliothèque. Idem pour le restaurant avec une capacité de 250 a 300 étudiants obligé d’accueillir autant de monde que la bibliothèque. Ce n’est pas tout: L’université de Ziguinchor est la seule au Sénégal et certainement au monde où on cuisine, encore, avec des fagots de bois. C’est pour mettre un terme à cette situation que les étudiants ont décidé que,  » aussi longtemps que ces situations perdureront, le recteur n’aura pas accès à son bureau » .
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