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    AUJOURD’HUI: 14 août 1997, rappel à Dieu d’El Hadji Amadou Sakhir Ndieguene

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Khalifa Ababacar Gaye Alliés hier, adversaires aujourd’hui. Pastef et Taxawu Sénégal, après avoir fait rêver les Sénégalais lors des locales et législatives passées, rompt les amarres. Alors que le leader des Patriotes séjourne en prison, les sorties répétées de Barthélémy Dias contre ses anciens compagnons de circonstances ne seront pas sans conséquence sur la participation de son mentor. Comme des opérations de chirurgie ratée, les discours du maire de Dakar créent le haut-le-cœur chez les citoyens sénégalais. Au lieu de dire son soutien à son ex allié de Yewwi Askan Wi, contre une injustice que lui même a vécue moult fois à travers des incarcérations mal justifiées, Barthélémy Dias se délecte du malheur qui s’abat sur lui. La situation d’Ousmane Sonko le laisse de marbre, l’essentiel étant pour lui la participation de son mentor, Khalifa Sall, aux joutes de 2024. Un discours discourtois Comme si le manque de soutien à celui qui a contribué à son élection en tant que maire et député ne suffisait pas, l’ancien patron des Jeunesses socialistes tient un discours qui frise la moquerie et confortent ceux qui les accusent de traitres. Au-delà de la charte de Yewwi Askan Wi, qui oblige les partis membres à parler d’une même voix face à la mouvance présidentielle (consensus), par égard aux efforts consentis par le maire de Ziguinchor pour ses alliés de Taxawu Sénégal, le contenu des discours devait être tout autre. Loin d’être rassembleuse, la communication du maire de Dakar montre des insuffisances aussi bien dans le fond comme dans la forme. Depuis le choc ouvert des ambitions entre son mentor et Ousmane Sonko, notamment en prélude au dialogue national du mois de mai dernier, Barthélémy Dias ne se prive pas de parler de Pastef dans toutes ses sorties. Alors qu’il devait centrer ses adresses autour de ce qui devrait convaincre à voter pour Khalifa Sall, M. Dias réussit la prouesse à tout ramener sur le Chef des Patriotes et leur formation politique. Et le contenu reste le même : des attaques sans aucune base solide pour persuader. Un bon orateur qui s’emmêle les pinceaux Si les talents de Barthélémy en prise de parole publique ne sont plus à démontrer, ses récents assauts contre ses ex alliés le poussent dans une posture difficilement défendable. L’angle de communication qu’il adopte et les arguments de défense qu’il fournit révèlent à juste raison l’inconfort dans lequel lui et ses amis de Taxawu Dakar se trouvent dès lors qu’il s’agit de justifier l’échappée solitaire effectuée pour participer au dialogue et partant à la prochaine présidentielle. Les Sénégalais, très regardants sur les principes et convictions, ont maintes fois passé le maire sous scanner de la VAR concernant ledit dialogue qu’il repoussait de toutes ses forces, ce qui marque une totale rupture de confiance avec celui qui fut naguère réputé comme des plus sérieux et convaincus en politique. Par ailleurs, attaquer Ousmane Sonko et ses souteneurs, c’est carrément couper l’herbe sous le pied de Khalifa Sall en quelques sortes. La situation politique est telle qu’actuellement il relève d’une abdication pour un candidat que de se mettre à dos l’électorat de Pastef. Malgré la mesure de dissolution et l’emprisonnement du leader, cette formation politique se positionne comme un faiseur de roi, au vu de la force de frappe qu’elle possède. Les narguer ou froisser leur orgueil dans chaque sortie médiatique, charger Ousmane Sonko et le défier alors qu’il a besoin de solidarité en tant qu’allié majeur ayant contribué aux récents succès électoraux de leur coalition, est de la part du maire de Dakar une erreur monumentale. Au-delà des membres de ce parti et de leurs sympathisants, la masse silencieuse apprécie chaque communication, et la majorité y décèle des propos assimilables à de la trahison. Si le « système » pense pouvoir se perpétuer, cela devra se faire avec l’aval de ce peuple d’électeurs qui s’est déjà fait une religion sur qui voter en 2024. Les discours sont quasiment insignifiants quant à leur pouvoir de convaincre les adeptes de « l’antisystème » à changer leur position, mais un discours dosé et courtois peut toujours orienter le cours des choses et aider Khalifa Sall à ratisser large en cas de qualification au second tour, et même pour son score du premier tour . . . Ce contenu est réservé aux abonnés
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