By Khalifa Ababacar Gaye Scénariste, comédien, et réalisateur, Djibril Diop Mambéty est l’un des pionniers du cinéma sénégalais dont il demeure une identité remarquable. Parmi les cinéastes les plus percutants de sa génération, il laisse à la postérité une œuvre qui résiste à toute caducité de par la pertinence des thèmes avec notamment son long métrage Touki-Bouki (ou Le Voyage de la hyène) sorti en 1972. Atteint de cancer, il décède le 23 juillet 1998 à Paris où il se rendit pour se soigner. Né en janvier 1945 à Dakar, Djibril Diop fait des études de théâtre et figure acteur au Théâtre National Sorano et dans quelques films sénégalais et italiens. Il attire l’attention par son rôle dans dans Contras’City, premier film africain comique qu’il réalise lui-même en 1968. De là, il fait son bonhomme de chemin et enchaine les productions. Un an plus tard, en 1969, Djibril Diop tourne  » Badou Boy, un moyen métrage qui en partie retrace sa vie. Mais  » Touki Bouki, son premier long métrage reste son œuvre la plus célèbre. Parlons grand-mère (court-métrage produit en 1989), Hyènes (1992), Le Franc et La Petite Vendeuse de soleil, moyen-métrages sortis respectivement en 1995 et en 1998 complètent l’œuvre de Diop Mambéty et le hissent au rang des plus grands cinéastes sénégalais. Son œuvre  » Le Franc lui fait gagner le Prix du meilleur court métrage, lors du 5e Festival du cinéma africain de Milan. Autre distinction,  » Hyènes est présenté en sélection officielle au Festival International du Film de Cannes en 1992. Djibril Diop Mambéty décède des suites de cancer de poumon le 23 juillet 1998.