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    Bébé broyé par une machine à laver : l’enquête détaille l’horreur

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Dado Ba On n’en sait davantage sur le scandale qui éclabousse l’hôpital Abass Ndao de Dakar suite à l’affaire du bébé, dont les restes ont été retrouvés dans une machine à laver. Un nouveau-né de sexe féminin est né vivant à l’hôpital Abass Ndao le 23 juillet dernier. Domiciliés au quartier dakarois de Ouest-Foire, les parents du défunt nourrisson s’étaient d’abord présentés 15 jours auparavant, au centre de santé, Phillip Maguilène Senghor de Yoff. Ce jour, relate L’Obs dans sa parution du jour, l’époux, Jean François Kouderin, informaticien de profession, avait remarqué que son épouse, Narro Véronique N’houeni, porteuse d’une grossesse à terme, a été victime de pertes de sang. La dame, Narro V. N’houeni y est internée pendant une semaine, puis libérée. Elle sera acheminée une seconde fois à l’établissement, Phillip M. Senghor. Faute de couveuse dans ce centre de santé, Narro et son époux Jean F. Kouderin sont orientés à l’hôpital Abass Ndao de la Médina. Narro V. N’houeni y accouche le 23 juillet dernier, d’un nouveau-né prématurée de sexe féminin, mais bien portant, selon « le médecin traitant». L’enquête ouverte a permis de savoir que les restes du bébé ont été découverts lorsque le linge provenant du service de néonatalogie a été ressorti de la machine à laver. Pour nécessités de procédures d’enquête, les limiers de la Médina ont alerté leurs collègues de la Division de la police technique et scientifique qui procèdent à des relevés. Poursuivant leurs investigations, les limiers du 4e arrondissement de la Médina relèvent que le jour des faits, vers 5 heures du matin, l’infirmière de permanence dans la salle « Kangourou» du service de néonatalogie, Ndèye Birame Sylla, donnait le biberon aux bébés. Puis, vers 6 heures du matin, elle leur a fait leur toilette. Puisque les bébés prématurés étaient quelque peu fébriles et que la salle Kangourou n’est pas adaptée, du fait de leur vulnérabilité, elle a pris le soin de les couvrir après leur lavage. Ceci, pour éviter qu’ils ne soient victimes d’hypothermie. A la suite de cela, l’infirmière Ndèye Birame Sylla a déposé les bébés dans un autre berceau, avant de procéder à la désinfection des berceaux en question. C’est par la suite qu’elle a enveloppé l’ensemble du linge dans un tissu, mis dans un sachet en plastique que sa collègue, Rose Niandio a posé à l’entrée de la salle. Elle précise par la suite, n’avoir pas fait le décompte des bébés se trouvant dans la salle, au moment de faire la passation de consignes. Sinon, argue-t-elle, elle se serait rendue compte d’un bébé en moins. Aux enquêteurs, l’infirmière Sylla dira « n’avoir entendu ni bruit ni cri, durant l’ensachage du linge.» A sa suite, sa collègue, Rose Niandio dira qu’elle se trouvait dans la grande salle d’hospitalisation des nouveau-nés. Après avoir fini de nettoyer l’un des deux bébés qui étaient dans sa salle, elle a mis le linge sale dans un sachet pour l’amener à la buanderie. Arrivée à hauteur de la porte de la salle où se trouvait sa collègue, l’infirmière Ndèye B. Sylla, elle s’est rendue compte que celle-ci n’avait pas fini de collecter son linge. C’est ainsi qu’elle a déposé le sachet devant la porte et est retournée dans sa salle. Quelques minutes plus tard, elle est revenue sur ses pas et a pris le sachet en plastique, après que sa collègue Sylla a terminé d’y plonger son linge, le tout déposé à la buanderie. C’est alors qu’elle se trouvait chez elle, qu’elle a été informée de la curieuse découverte. « C’est après que le linge est terminé que j’ai a vu quelque chose de bizarre dans la machine» Pour sa part, l’infirmière, Astou Diène affirmera avoir retrouvé le sachet venant du service Néonatalogie posé devant la porte de la buanderie, à son arrivée vers 7h30mn. « Sans vérifier, j’ai détaché le linge de sa grande enveloppe en tissu avant de l’introduire par lot dans la machine à laver, sans arrière-pensée. C’est après que le linge est terminé que j’ai vu quelque chose de bizarre dans la machine. Prise de panique, j’ai alerté mes collègues et le major du service de néonatalogie, Aminata Ndiaye Bousso. C’est en vérifiant de nouveau les corps étrangers trouvés dans la machine, qu’on a réalisé qu’il s’agit d’un bébé», confesse la blouse blanche, Astou Ndiène.
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