By Maguette Diouf SENENEWS.COM- Suite à de nombreuses accusations de violences sexuelles et des actes zoophiles contre les soldats en Centrafrique, Paris décide de faire des enquêtes pour apporter des éclaircissements sur cette affaire. Face à cette situation, les Nations Unies sont indignées car des soldats français qui sont aussi mêlés dans cette histoire. Le porte parole de l’ONU s’est ainsi exprimé en disant que  » nous sommes confrontés au fait que des soldats envoyés pour protéger les habitants ont au contraire plongé au cœur des ténèbres, regrette-il. Sur ceux, des membres de cette ONG ont rencontré 108 victimes présumées d’abus sexuels dont la plupart sont des mineures.  » En échange d’une petite somme d’argent les soldats exigeaient à des filles d’avoir des relations sexuelles avec des animaux. Selon un responsable résident à New York de l’agence France Presse, en 2014, des soldats français de Sangaris ont forcés des jeunes filles a entretenir des relations sexuelles avec des animaux contre une maudite somme. Entre autres soldats accusés de ces actes, il y avait les contingents burundais et gabonais envoyés pour la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), présents dans la région de Kémo entre 2013 et 2015. D’après l’ambassadeur François Delattre,  » Une nette augmentation des abus sexuels en 2015.  » Il est clair que si les faits étaient établis, des sanctions disciplinaires exemplaires seraient prononcées, en complément de la réponse pénale concernant les abus attribués aux soldats français. Face à ce problème récurrent, qui augmente d’année en année, on a remarqué la faiblesse des l’ONU. Même après le limogeage du chef de le Minusca en août par Ban Ki-Moon, cette situation persiste toujours. Et malheureusement seuls les pays d’origine des soldats accusés peuvent sanctionner pénalement les coupables, ce que déplore l’ONU.