By El Bachir Mbacké Ndiaye SENENEWS.COM- Les Chambres africaines extraordinaires (CAE) avaient ajourné jusqu’au 7 septembre prochain l’audience du procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré, afin de permettre aux trois avocats commis pour assurer sa défense, de s’enquérir du dossier. Mes Mbaye Sène, Mounirou Balane et Abdou Nging avaient 45 jours pour étudier le dossier de M. Habré, jugé à Dakar pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Rappelons que l’ancien président tchadien, en dépit de son refus de comparaître devant les CAE, était dans la salle d’audience du Palais de justice, où il était entouré d’éléments pénitentiaires d’intervention. Il était plus qu’évident que ce procès n’allait pas être facile sinon pourquoi ils ont attendu aussi longtemps pour le juger. Même le Tchat n’a pas voulu se saisir de ce dossier, il n’y avait que la Belgique qui s’était porté volontaire pour juger l’ancien Président tchadien. Mais l’Unité Africaine a décidé de le juger en terre africaine et comme il s’était réfugié au Sénégal, ce dernier a été désigné pour apte à se saisir du dossier. Mais après seulement deux jours de procès et bonjour les complications avec Habré qui refuse depuis lors de coopérer et le juge qui lui avait commis trois avocats pour sa défense ce qui était pour la plus part des gens perçu comme une première victoire de Habré. Certes l’espoir est encore permis de voir un jour l’Afrique devenir un continent souverain et indépendant mais pour cela il faut d’abord relever le premierdéfi à savoir juger Habré avec un procès juste et équitable. Dans tous les cas, dans deux jours c’est-à-dire lundi prochain, nous en saurons davantage avec la reprise de l’audience. Cette dernière s’annonce plus mouvementée avec les victimes tchadiennes qui ont déposé une plainte à Dakar contre l’actuel Président. tchadien Idriss Déby dans l’espoir que que ce dernier.soit aussi jugé. El Bachir Ndiaye