By El Bachir Mbacké Ndiaye SENENEWS.COM- Le secteur de la santé est très important dans le bon fonctionnement d’une société et est chargée du bien être des habitants surtout quand la population est composée en majorité de pauvres. En effet, l’Afrique est l’un des continents les plus touchés par les épidémies comme le VIH/SIDA, le Paludisme, l’Ebola entre autres. Et parmi toutes ces maladies le Sénégal n’est épargné par aucune d’entre elles alors qu’elles sont aussi dangereuses l’une que l’autre. Il faut dire malgré la présence de toutes ces maladies, le Sénégal fait tout pour ne laisser s’installer dans notre société qui est susceptible de faire des ravages. La preuve quand les autorités sanitaires ont eu à faire face au guinéen qui était affecté par le virus de l’Ebola, ils ont mis tout en œuvre pour éviter que le virus se propage sur toute l’étendue du territoire. Mais il est évident que pour pouvoir lutter contre toutes ces épidémies il faut que l’Etat mette beaucoup de moyens sur la table. Raison pour laquelle Le budget consacré aux dépenses de santé au Sénégal a triplé entre 1980 et 2000. Les Sénégalais se portent mieux et vivent plus longtemps – l’espérance de vie à la naissance est de 55,34 ans pour les hommes, de 58,09 ans pour les femmes et de 56,69 ans pour la population globale1 – et le taux de prévalence du SIDA est l’un des plus faibles d’Afrique (0,9 %). Cependant de grandes disparités subsistent dans le pays, si l’on songe par exemple que 70 % des médecins et 80 % des pharmaciens et des dentistes sont installés dans la capitale, Dakar. A parti de 2000 aussi jusqu’à maintenant le rythme n’a pas baissé avec le plan CESAME de Me Wade et aujourd’hui la CMU (Couverture Maladie Universelle) de Macky. Des efforts qui démontrent que l’Etat essaye tant bien que mal à stabiliser le secteur de la santé. Il y a aussi la construction de plus d’une centaine de districts sanitaires comme celui de Pikine, Liberté 6, Linguère et plusieurs à Touba ainsi que dans les villages les plus reculés. Cependant il n’en demeure pas moins que des problèmes subsistent dans ce secteur notamment dans le domaine de l’accouchement. Au Sénégal, une femme met au monde en moyenne cinq enfants et, chaque jour, cinq femmes meurent des suites d’une grossesse. Bien que des progrès aient été réalisés dans la diminution de la mortalité maternelle depuis 1990, le Sénégal enregistre chaque année autour de 400 décès pour cent mille naissances vivantes, loin de la cible de 127 pour l’horizon 2015. Un problème qui inquiète l’ensemble des sénégalais dont les autorités compétentes doivent trouver une solution pour éviter qu’en donnant la vie l’on puisse per la vie.