By senereporter « Si on veut aller vite, on part seul, mais si on veut aller loin on est obligés d’être ensemble.» C’est par ces mots qu’Amadou Moustapha Djigo, président de l’Union nationale interprofessionnelle des semences du Sénégal (UNIS) a expliqué la décision des différentes factions rivales du secteur semencier national de se retrouver au sein de cette organisation. Pour les semenciers sénégalais, l’objectif est de présenter un seul interlocuteur au gouvernement en ce qui concerne les questions relatives à ce sous-secteur. Cette expérience n’est pas la première du genre car entre 1999 et 2003, cette structure avait joué ce rôle avec des résultats concrets, notamment une augmentation du capital semencier qui atteignait les 34 000 tonnes. « L’heure est aux grands ensembles. Nous l’avons compris.» a poursuivi Amadou Djigo, qui a indiqué que l’objectif de l’interprofession était de booster le niveau de la production afin d’imposer les semences sénégalaises sur le marché régional. Agence Ecofin