By Yaye Maguette Diouf SENENEWS.COM- Prévue pour quatre jours, la deuxième session de formation de perfectionnement en santé sexuelle et de droits humains a commencé aujourd’hui et selon le sexologue Dr Jeanne Diaw, présidente du réseau, cet échange est très importante car  » au niveau de la sexualité, il y a beaucoup de problématique, vu que, culturellement, c’est un domaine assez tabou. La sexologue a affirmé que  » il nous faut assez de compétence pour parler à la communauté en ajoutant que quels que soient les dimensions de l’individu, la sexualité est au centre de ses préoccupations. Donc il faudrait apporter des réponses à ses attentes. Selon la consultante en droits humains, genre et santé et ancienne député du parti  » TEKKI Mme Ndéye Fatou Touré  » il ne faut pas que l’on en fasse des sujets tabous et il ne faut pas, aussi que les hommes et les femmes refusent de discuter de la sexualité. Cette dernière pense que  » des droits qui sont attachés à la sexualité des uns et des autres, à la sexualité même du couple, elle y ajoute que  » tout doit se discuter en commun et pas de manière unilatérale, par exemple, par un homme, y compris le nombre de naissances. Mme Touré renseigne qu’il faut aller plus loin en apportant des éclairages juridiques car dans certains pays chacun est libre de décider de son sort et de disposer librement de son corps. Ainsi la planification familiale c’est à dire décider du nombre d’enfants que l’on souhaite avoir est un droit absolu. De ce fait, tout le monde aura accès à cette formation permettant ainsi de faire connaitre les droits fondamentaux de la personne.