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    Edito-Des meurtres et encore des meurtres : halte trop c’est trop

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Madiagne Niang La criminalité gagne du terrain de plus en plus au Sénégal… Des cas des vols d’agressions et surtout de meurtres deviennent de plus en plus récurrents à Dakar et sa banlieue… Il est vrai qu’une société sans criminelle est inconcevable comme disait Lamine Ndiaye, Directeur de l’école Doctorale des études sur l’homme et la société de l’université cheikh Anta Diop de Dakar, mais trop c’est trop. La criminalité reste un véritable problème au Sénégal et surtout à Dakar et sa banlieue. Les populations ne dorment plus sur leurs deux oreilles avec les cas fréquents de meurtres. Pas un jour ne passe sans que les média ne fassent état d’un homme, qui est soit poignardé, ou tué par balle ou tout simplement battu à mort. Parfois, de simples innocents perdent la vie suite à des bagarres, ou à des agressions de malfaiteurs. Un phénomène récurrent qui hante le sommeil de plus d’un. Criminalité dans nos quartiers. On tue en plein jour comme de nuit. Trop c’est trop. Il y’a de cela quelque semaines, un taximan a été abattu, à Yeumbeul une personne a été poignardé récemment, et aujourd’hui on s’attaque à une institution, un vice-président du conseil économique sociale et environnement est retrouvée morte pour les même causes. Va-t-il s’arrêter là, on ne saurait dire. De nos jours personnes n’est à l’abri de l’insécurité devenue inquiétante à Dakar. Depuis longtemps cette insécurité été liée à un malaise socio-économique qui fait que l’agresseur ou le voleur usurpait le bien d’autrui dans le but de le revendre par exemple, mais aujourd’hui l’insécurité a opéré un glissement pour revêtir une forme criminelle avec son lot de meurtres, volontaires ou involontaires. C’est le moment de dire halte parce que trop c’est trop. Oui parce que les citoyens sénégalais, relayés par une presse diversifiée et dynamique ont bien raison d’être de plus en plus exigeants pour leur sécurité et celle de leurs bien. Cela va s’en dire que les autorités sont contraints de répondre à leur demande pressante autant que faire se peut. Il urge donc d’appréhender les tendances lourdes : géographique, culturelle, socio-économique du crime au Sénégal et affiner des stratégies en vue de la bonne exécution des politiques publiques de sécurité. Parce que trop c’est trop. Si on veut véritablement réduire les cas de meurtres, ou réduire le taux de criminalité pour ne pas dire éliminer complément la criminalité, il faudrait faire en sorte que les gens ne se retrouvent pas dans des situations favorables à la criminalité : Pauvreté, crise économique, pertes de repères, manque d’éducation. Il est évident que tout cela peut faciliter le passage à l’acte criminel. C’est ce qui fait d’ailleurs que les zones ou la prévenance est beaucoup plus élevé sont souvent des quartiers populaires ou l’éducation pose problème sans pourtant parler des conditions de vie. Il faut donc prendre en charge les plus qui sont beaucoup plus exposés à la criminalité. Il faut faire en sorte que les gens apprennent, plus que vous avez un niveau intellectuel développé moins vous recourez à l’acte criminel ou à un acte de déviance du moment où il y a un rapport entre crime et cerveau. La pauvreté est l’une des causes de la criminalité. Elle gagne de plus en plus les populations. Ce qui fait que les jeunes sont laissés à eux même et finissent pour la plus part dans la rue avec comme point de chute la délinquance qui est source des agressions notées ça et là mais aussi des meurtres. Cependant nous savons tous qu’une société sans criminelle est une utopie, car la vie elle en société secrète elle-même ces luttes perpétuelles et ses stratifications sociales. Donc cette politique les pouvoirs politiques doivent combattre le mal par la racine en créant des emplois et en éduquant les masses . Le travail de conscientisation doit commencer par les cellules de bases, c’est à dire les familles d’où l’importance de l’éducation. Force est de dire que la violence qui sévit dans la société sénégalaise a bien atteint son paroxysme avec les meurtres répétés à Dakar et sa banlieue. Ainsi, la recrudescence des meurtres effraye plus d’un. Sans doute parce qu’au rythme où vont les choses, personne n’est épargnée. Selon qu’on habite en ville ou dans la banlieue, quartier populaire ou quartier résidentiel, le risque est permanent. D’où l’urgence de réfléchir sur des moyens de répression plus sévères afin de stopper le phénomène. Parce que trop c’est trop.
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