By Babacar Touré Dans notre édition du week-end nous faisions cas de l’arrestation de la comédienne Mia de  » Un café avec, de sa garde à vue dans les locaux du commissariat des Parcelles Assainies de Dakar pour une affaire de notes d’hôtel impayées. Elle a été remise en liberté sur décision du Procureur de la République, en attendant que les deux parties se retrouvent. Dans cet entretien qu’elle a accordé à Tange Tandian, un personnage proche des milieux de la nuit, elle a démenti notre information et déclaré avoir commis un avocat pour défendre ses intérêts ayant senti être diffamée. A senenews.com, nous n’avons reçu la visite d’aucun avocat ni de coup de fil d’aucun proche de l’actrice incriminée. Elle ne nous a pas, non plus, contacté pour démentir l’information. Nous ne savons rien des conditions d’enregistrement de cet entretien exclusif. Et ne sommes pas obligé -sur le plan légal- de le diffuser. Mais, par respect pour nos lecteurs et pour la pluralité de l’information, l’éthique et la déontologie qui fondent notre métier exigent de nous la publication son démenti-entretien fait avec Tange. Nous vous proposons la version de Mia Extenso lors cet entretien. Tange: Une information faisant état de votre arrestation pour une affaire de notes d’hôtel impayées est parue sur internet. Pourquoi avez vous logé à l’hôtel pendant deux mois? Tout d’abord, j’ai appris l’information au même titre que tout le monde. Alors que j’étais entrain de dormir, j’ai été réveillée par mon téléphone qui ne cessait de sonner. C’est là qu’on m’a dit que les sites ont écrit que j’étais arrêtée et placée en garde à vue. J’étais choquée, ça me faisait même rire. J’ai reçu des coups de fil toute la journée. Je tiens à dire que je n’ai jamais été arrêtée, je n’ai jamais séjourné dans un hôtel pendant deux mois. D’ailleurs, le propriétaire de la maison où je loge m’a appelé quand il a appris l’information, pour me demander ce qui se passait. C’est du jamais vu ! Tange: Donc Mia vous confirmez qu’au moment où nous lisions ces lignes, vous n’avez jamais été en garde en vue? Effectivement, je n’ai jamais été en garde en vue. Je ne sais pas ce qui se passe. J’étais entrain de dormir tranquillement chez moi. Tange: Est-ce que Mia a une fois séjourné dans un hôtel pendant deux mois, oui ou non? Jamais ! Ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas du genre à séjourner dans un hôtel pendant deux mois. Si j’avais ces moyens, je les aurait donné aux nécessiteux, au lieu de les gaspiller comme ça. Tange: L’information a été donnée par un journal crédible qui a son siège à Dakar. Est-ce que vous avez essayé de joindre la rédaction de ce journal pour savoir le pourquoi d’une telle information? Effectivement, mes avocats et mes attachés de presse ont contacté ce journal. Ils ont même eu le rédacteur en chef qui leur a confirmé n’avoir jamais écrit un article sur Mia. Et, qu’il se renseignera pour voir si l’article venait effectivement du journal. Voilà ce que nous en savons pour le moment en attendant d’y voir plus clair avec ce journal. Tange: Avez-vous entamé une procédure judiciaire pour diffamation? Oui bien sûr. Parce que ce n’est pas la première fois qu’on écrit sur Mia. A chaque fois, c’est comme ça. J’ai toujours gardé le silence. Maintenant, trop c’est trop, parce que Mia a des fans et de la famille. Ces derniers souffrent terriblement quand ils entendent ces genres de choses sur moi. D’ailleurs, lorsque mes fans et ma famille ont appris la nouvelle, ils se sont tous rués vers le commissariat de police des parcelles Assainies. Un policier m’a, d’ailleurs, personnellement contacté pour me demander ce qui passait. C’est là que j’ai commencé à appeler les gens pour leur dire que l’information n’est pas vraie et que je suis bien à l’aise chez moi. J’ai même invité mes amis à une partie de thé, chez moi, à l’heure de la rupture du jeune, juste pour les rassurer. Tange: Peut-on dire que vous avez été tout simplement victime de votre célébrité? Et, qui pourrait avoir un intérêt à vous nuire? Ça m’étonne vraiment. En tout cas, la logique aurait voulu qu’un journaliste contacte la personne ou son staff avant d’écrire sur elle. C’est vraiment malheureux de se retrouver comme ça à la une des journaux sans même comprendre ce qui se passe. Je suis vraiment choquée. En ce mois béni de ramadan, beaucoup de personnes se demanderont certainement ce que je faisais dans les hôtels. Cela n’est pas de nature à honorer ma personne. Mais, de toutes les façons, cette fois-ci, je ne compte pas laisser passer. Je vais saisir la justice et tirer cette affaire au clair.