By Babou Touré – Correspondant à Kaolack SENENEWS.COM- C’est la fin de la fête du Ramadan ou Aid el Fitr, une fête qui marque la fin du jeûn musulman. Au marché de Kaolack, le problème environnemental commence à s’installer. Il est très difficile de respirer de l’air pur dans cette contrée. Des déchets sont éparpillés partout et une mauvaise odeur plane, empêchant les riverains de bien respirer. Une situation que déplorent les kaolackois. Il est 9 heures au caniveau De Gaulle, célèbre allée du marché central de Kaolack il y règne un calme presque plat, seuls quelques éclats de voix ou klaxons de voitures viennent perturber cette ambiance. Beaucoup de souks – magasins, boutiques et ateliers- sont clos, les quelques rares échoppes ouvertes sont des tailleurs qui sont venus terminer des commandes reçus tardivement,  » des Baol-Baol originaires des bourgades diourbeloises nous a précisé M. Issa. Car,  » ils ont fêté hier en famille a tenté d’expliqué notre interlocuteur trouvé aux allées du marché. Au-delà de cette ambiance, ce qui frappe réellement le premier visiteur, c’est l’insalubrité totale qui règne aux abords de ce marché. Des tas d’immondices jonchent partout les alentours du marché et dégagent une odeur nauséabonde. Vendeuse de Café Touba – un café typiquement d’origine sénégalaise-, Sokhna Mbene ne cache pas son indignation vis-à-vis de cette situation,  » la faute est partagée entre les occupants du marché et les autorités municipales. A martelé la jeune femme. Selon elle, le comportement civique et le sens de la responsabilité doivent prévaloir.  » Chacun jette ses ordures où il veut, s’est-elle désolée et d’ajouter que la mairie à un rôle primordial à jouer pour la propreté de la ville de Kaolock.  » La mairie n’a pas installé assez de poubelles dans notre ville et c’est une situation qu’ils –les responsables municipales doivent revoir a suggéré Sokhana. Avec la fièvre consommatrice qui prend les populations lors de ces grandes fêtes, les morceaux de tissus, les cartons de produits vides et les restes d’aliments jetés sont multipliés à l’infini. Cette insalubrité chronique des places publiques est un syndrome qui gangrène la ville de Kaolack qui avec la persistance de cette situation a fini par se rendre tristement célèbre partout au Sénégal comme étant la ville la plus sale du pays.