By Babou Touré – Correspondant à Kaolack Le mot d’ordre de grève, décrété par les syndicats des transports, est largement suivi à Kaolack. Dans toutes les gares routières et arrêts de la ville, le constat est le même. Des foules de passagers désemparés sont constatées. Selon Ousmane Lo, représentant du syndicat des poids lourds:  » C’est l’échec des négociations avec l’Etat qui est à la base de cette grève, nous ne comprenons pas que des voitures qui ont leur C.M.C, régulièrement inscrites aux services des mines, puissent être immobilisées par les Douanes, comme s’il y avait deux Etats au Sénégal. Poursuivant son speech, le responsable syndical martèle que  » si c’est à cause de ses 475 nouveaux bus que l’Etat essaient de nous bloquer, c’est peine perdue, car il nous trouvera sur son chemin. À la gare routière de Nioro, aucune activité, le calme total, aucune voiture  » 7 places, aucun bus ne bouge. El Hadji Ndao, adjoint au responsable de la gare routière du nom de Pape Ndour dit :  » Notre syndicat avait écrit à l’Etat depuis 15 jours et il a attendu jusqu’à ce qu’il reste 2 jours pour nous convier à des discussions stériles  » . Très amer, le vieux syndicaliste avertit:  » Sur les points de la plate-forme revendicative, nous sommes catégoriques. Le Sénégal n’a pas les moyens d’appliquer le permis à point, son application ne fera qu’augmenter les tracasseries sur les routes. Comme la plupart du temps, ce sont les populations qui paient les peaux cassées. D’ailleurs, à Kaolack, la majorité a pris, qui une moto  » Jakarta, qui une charrette pour vaquer aux occupations avec tous les risques que cela comporte.