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    La police et la Gendarmerie invitées à bannir la torture.

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Noellie Niouky L’observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a vivement déploré les cas de torture dans les commissariats de Police et de Gendarmerie, hier, en présentant son plan stratégique 2016/2018. Se gardant de donner la contribution de l’Etat dans ce projet, Boubou Diouf Tall a mentionné celle de l’Union européenne est estimée à 300 mille euros. A travers son plan stratégique 2016/2018 qu’il a présenté hier à Dakar, l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) ambitionne de rationaliser ses activités, de les rendre plus visibles. Il s’agit aussi de tendre vers zéro torture dans les lieux de détention au Sénégal. Boubou Diouf Tall et Cie accusent les commissariats de Police et de Gendarmerie d’être des endroits où on transgresse les droits des personnes interpellées. M. Tall de rappeler : ‘’Vous savez, l’Etat ne recommande pas la torture. Donc, ceux qui l’exercent violent la loi. A cet égard, nous engageons les agents de police, de gendarmerie et l’administration pénitentiaire à éviter toute forme de recours à la torture dans les commissariats ». D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’ils ont formé des agents appartenant aux deux premiers corps cités aux notions de prohibition, de prévention, ainsi de suite. Ainsi, pour l’ONLPL, la torture n’existe pas en prison, parce qu’elle, justifie-t-il, suppose un acte physique violent exercé sur quelqu’un. ‘’Par contre, on peut parler de mauvais traitements qui renvoient aux conditions alimentaires, au surpeuplement, etc. Et l’avocat doit être présent, dés la première heure de la garde à vue. C’est une recommandation de l’Uemoa. Donc, l’Etat doit se soumettre à cette obligation, en mettant en place un dispositif pour permettre à l’avocat de se présenter », exhorte Boubou Diouf Tall, avant de signaler que le Garde des Sceaux envisage, au regard des lenteurs des réformes, de sortir certaines dispositions dont la présence de l’avocat. 9 544 personnes privées de liberté Selon le secrétaire général de l’ONLPL, Thié Yacine Fall, il y a, aujourd’hui, 9 544 personnes privées de liberté au Sénégal dont 3 200 détenus provisoires parmi lesquels 3 781 hommes, 87 femmes. Aussi, ajoute-t-il, le nombre de femmes condamnées est de 5420. ‘’Effectivement, le nombre a augmenté. C’est vrai qu’il y a plus de 9 000 détenus. Et le ratio de gardes pénitentiaires ne correspond pas aux effectifs des détenus. Tout ceci influe sur le climat en prison. C’est donc une situation qui ne respecte pas les droits des personnes privées de liberté », constate Boubou Diouf Tall. En partie, leur projet est financé par l’Union européenne (Ue) à hauteur de 300 mille euros, environ 180 millions de F Cfa. Ils ont également bénéficié de l’appui de l’Etat du Sénégal qu’ils se sont gardés de révéler sur la place publique
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