By El Bachir Mbacké Ndiaye SENENEWS.COM- Depuis près d’un mois l’oignon devient rare et nombreuses sont ces familles qui se plaignent. Une rareté de ce condiment indispensable qui doit avoir forcément une raison. Au marché de Ouakam l’inquiétude reste la même comme un peu partout à Dakar. En effet, depuis un certain moment l’oignon (soblè) devient rare et très cher dans la capitale Sénégalaise. Une femme rencontrée fustige les commerçants. Pour cette mère de famille quinquagénaire  » les commerçants renouvellent ce refrain :  » nous sommes en période d’hivernage et l’oignon est rare et il nous parvient difficilement ». Une accusation qui sera validée par Moussa Diallo un commerçant du marché de Ouakam. Il confirme que c’est la période de transition entre l’oignon local et celui importé.  » Actuellement l’oignon local est en phase d’épuisement, résultat l’oignon est rare et cher à la fois. Chaque année à la même période c’est pratiquement le même scénario ».Il s’exclame et sourit quand il entend que ce phénomène serait une magouille de leur part pour des bénéfices supplémentaires.  » L’oignon nous parvient aussi cher et quelque part nous n’avons pas le choix et nous attendons tous, la venue de celui importé pour que le prix revienne à la normale » conclut-il. Pour certains marchands des tonnes d’oignons importées et réservées au Sénégal sont arrivées et les distributeurs attendent l’aval des autorités pour les écouler. La date du 05 Septembre prochain est sur toutes les lèvres.  » J’ai un frère qui travaille au port d’ailleurs c’est lui qui me fournit la plupart de mes produits. Il m’a rassuré que vers la fin de cette semaine l’oignon importé sera dans le marché » a formulé un autre commerçant. La date butoir reste cette semaine pour amortir la souffrance des consommateurs qui décaissent 500 à 600 FCFA le kilogramme pour assaisonner leurs plats. C’est le wait and see (Attendons pour voir) dans cette intrigue. Si cela s’avère vrai que l’accord des autorités est nécessaire vivement que cela se fasse bientôt. Une chose est sûre et certaine cette situation va s’améliorer. Mais une question reste poser : Est-ce que les autorités ne devraient-ils pas anticiper sur cette transition de l’oignon qui tracasse la population chaque année ? Sodiago Ankou (Stagiaire)