By Fatima Diouf Les défenseurs de l’école Yawuz Selim ne s’attendaient certainement pas à une telle réaction de l’Etat. Suite à la déclaration du président du Conseil d’administration Madiambal Diagne, dans le journal  » Les Echos qui informait du changement de statut de l’école, suite à la vente des parts des Turcs aux français et une protection totale du patrimoine et des biens de l’école, le ministère de l’Education a tenu à apporter des précisions. D’après sa déclaration,  » l’école Yawuz Selim est inconnue des registres du ministère de l’Education nationale. Les défenseurs de l’école Ywuz Selim ont du pain sur la planche. Afin de mieux sécuriser leur patrimoine, les Turcs avaient procédé à la vente de leurs parts à des français. Mais apparemment, cela n’a aucun impact auprès des autorités étatiques.  » L’école Yawuz Selim n’existe dans aucun registre du ministère de l’Education. Et par conséquent ne peut gérer ou administrer un quelconque établissement privé. C’est en 1998, par l’Arrêté numéro 002686, que la création d’une association du nom de BaskentEgetim à été autorisée comme association étrangère. Une autorisation qui permettait à ladite association d’agir en son nom et non pour le compte de la société Yawuz Selim, explique le ministère dans  » Les Echos. L’arrêté numéro 18353 du 7 décembre 2016, qui a abrogé l’ancien, à engrainé la cessation immédiate des activités de l’Association BaskentEgetim sur toute l’étendue du territoire national. Par conséquent, Yavuz Selim, qui est juste une appellation donnée à des écoles et relevant de l’Association turque BaskentEgetim, ne serait donc plus autorisée à mener des activités d’enseignement au Sénégal.