By Pape Dia SENENEWS.COM – Le ministre de la santé et de l’action sociale a effectuée une visite, hier au centre d’hémodialyse de l’Association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux (ASHIR) dont les travaux sont exécutés à 90 %. L’occasion pour Awa Marie Coll Seck d’évoquer l’évolution de la loi sur la transplantation d’organe qui selon elle est à la Cour suprême où elle fera l’objet d’une discussion avec les acteurs de la santé jeudi prochain. « La loi est à la Cour suprême. Elle passe le 30 de ce mois et fera l’objet d’une ample discussion avec les acteurs de la santé et les magistrats. Espérons qu’elle passe, afin de permettre aux patients de bénéficier de la transplantation d’organe. Au cours de la rencontre, les représentants du ministère de la Santé vont expliquer de manière explicite l’importance du vote de cette loi. Le nombre de patients qui pourraient guérir grâce à cette transplantation d’organe est énorme», a-t-elle ainsi fait savoir dans des propos rapportés par l’APS. Selon un communiqué de l’ASHIR, on estime à 600.000 le nombre de Sénégalais qui souffrent de maladie rénale chroniques, qui atteint des malades assez jeunes avec un âge moyen de 35 ans. Et parmi eux, ASHIR révèle que « 1.000 à 2.000 cas vont arriver chaque année au stade ultime de la maladie et vont avoir besoin de dialyse. Un malade a besoin d’une séance d’hémodialyse trois fois par semaine, à vie, en l’absence de possibilité de greffe rénale».