By Siré Diagne SENENEWS.COM La Senelec s’en désole. Les cas de fraude constatées causent beaucoup de préjudices. Cette pratique a coûté cher à l’entreprise qui en paie un lourd tribut. La fraude constitue en effet 9% du chiffre d’affaire pour l’année 2014. Un énorme manque à gagner pour la société nationale d’électricité sénégalaise (Senelec) d’autant que cette fraude représente 9% du chiffre d’affaire de la Senelec, estimée à 27 milliards de francs Cfa par an. Venue effectuer une visite de travail à la Senelec, le ministre de l’Energie a dénoncé vigoureusement :  » Nous connaissons les fraudeurs. Il faut prendre une décision pour arrêter cela ». Selon Moussa Dièye,Directeur Commercial la Senelec les dommages causés par ces fraudes sont considérables. « Sur le plan financier, c’est 27 milliards par année. Ça empêche à 200 000 Sénégalais d’avoir du courant. Sans cette fraude, Senelec aurait pu fournir de l’électricité à 200 000 Sénégalais sans sortir un franc. Ou alors, Senelec aurait pu baisser les tarifs de 9%. Si les ¾ ou même la moitié de ce qui est fraudé était récupéré, les tarifs de l’électricité baisseraient de l’ordre de 5%», fait constater Moussa Dièye, directeur commercial de la Senelec. Mais bientôt ces cas de fraudes devraient être un vieux souvenir pour la Senelec avec l’utilisation des compteurs intelligents déjà expérimentés dans certains quartiers comme Grand Médine. A ce titre le Directeur commercial de la Senelec indique que ces compteurs sont plus fiables que les compteurs électromécaniques.  » Ces compteurs ont été attesté par le service de métronomie national », dit-il ajoutant que ces nouveaux compteurs vont régler les cas de fraudes sur les compteurs dont  » le coût de relève est supérieur au coût de la facture pour certains clients ». M. Dièye souligne qu’il est difficile de frauder avec ces nouveaux compteurs car dès une tentative de fraude ou une ouverture du capot du compteur, un sms est envoyé au personnel de la Senelec pour signaler la tentative de fraude et le courant est coupé automatiquement.