By Mamoune Tine Il est le plus populaire parmi les différents intervenants de l’émission Jakaarlo de la TFM, et cela est du aux déclarations chocs qu’il ne se prive de distiller. Birima, s’est exprimé hier, sur la situation en Gambie et il n’a pas manqué de s’attaquer à la CEDEAO. Birima, toujours avec un ton musclé, charge ses  » adversaires. Cette fois il s’est prononcé sur la situation en Gambie. A l’intervenant d’avancer que:  » nous les africains se devront de revoir nos démarches et politiques. Si la France n’était pas intervenue au Mali, le Sénégal en aurait fait les frais de même qu’en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas parce qu’on est pas gambien que l’on ne doit pas s’exclamer de la situation.. Pour Birima  » la CEDEAO devra pour une fois nous montrer son utilité, le Sénégal n’a nul droit d’intervenir seul, mais que cette institution sauvegarde l’intégrité de ses ressortissants. Il faut que nous sentions sa présence dans ce problème; rassembler des chefs d’Etat, les donner un train de vie luxueux, ceci n’est pas la mission de la CEDEAO. Parlant de l’impact qu’une instabilité en Gambie pourrait avoir sur le Sénégal, Birima juge que  » notre partie sud du pays sera dévastée si nous restons les bras croisés. Les pays qui s’activent pour le retour de la paix en Gambie, ils ont bien conscience de l’impact néfaste que cela peut engendrer. Concluant son intervention dans l’attitude qu’on lui connait, il fustige le peuple gambien en ces termes:  » lorsque je me suis réveillé le lendemain et que j’ai entendu Barrow ordonner à tous les gambiens de ne pas réagir, j’étais choqué. Ils devaient, même si ce n’était qu’avec le biais d’une marche pacifique, montrer à Yaya Jammeh qu’ils ne voulaient plus de lui.