By Mamadou Fall SENENEWS.COM-Le débat est posé. La Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdl) a soulevé la question de la présence de l’avocat dès les premières heures de la garde à vue. Une mesure qui devait être effective depuis le 1er janvier dernier. Seulement dans la pratique, l’avocat reste encore indésirable dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie nationale lors des premières quarante-huit heures de la garde à vue. L’atelier organisé samedi dernier par Me Assane Dioma Ndiaye et ses amis était destiné à trouver une solution à cela. Pourtant cette préoccupation a déjà était réglée par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa). Il a adopté le règlement numéro 05/Cm/Uemoa relatif à la présence de l’avocat dès l’interpellation, depuis le 25 septembre 2014. Le texte devait entrer en vigueur le 1er janvier 2015 dans tous les pays de l’Uemoa. Dans le soucis de combattre les violations des droit de la défense, l’article 5 de ce texte stipule:  » les avocats assistent leurs clients dès leur interpellation, durant l’enquête préliminaire dans les locaux de la police ou de la gendarmerie et devant le parquet. Seulement, la réalité est tout autre au Sénégal. La présence de l’avocat au cours de l’enquête préliminaire n’est pas encore effective.