Présidentielles américaines, J-118 : Donald Trump prend des accents nixoniens
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Mouhamadou Dieng Dans un climat tendu après la fusillade qui a eu lieu à Dallas, le 7 juillet, coûtant la vie à cinq policiers, le futur candidat républicain, Donald Trump, s’est posé comme garant de l’ordre public, lors d’un discours prononcé lundi 11 juillet en Virginie.
» Nous devons maintenir l’ordre public au plus haut niveau, sinon notre pays disparaîtra, a-t-il affirmé. Je suis le candidat de l’ordre public. Hillary Clinton, en revanche, est faible, inefficace et soumise aux groupes d’intérêts. »
Le candidat a ainsi appelé à » mettre fin immédiatement à l’hostilité exprimée contre [la] police et tous les membres des forces de l’ordre », faisant un parallèle avec le » harcèlement » subi par les soldats de retour de la guerre du Vietnam. Une référence directe à la campagne présidentielle de Richard Nixon en 1968, au cours de laquelle le républicain avait solennellement promis aux Américains de ramener » l’ordre public aux Etats-Unis », alors que le conflit enflammait le pays.
Dans une interview à l’agence AP, M. Trump a également affirmé que les relations entre la police et la communauté afro-américaine sont » bien pires » que ce que les gens pensent, prédisant que les protestations contre les violences policières n’en sont » qu’à leurs débuts pour cet été ». Tout en soulignant le manque d’entraînement de certains policiers, il a qualifié le mouvement Black Lives Matter ( » les vies des Noirs comptent ») de » terme très séparatiste ».