By Babou Touré – Correspondant à Kaolack Dans ce salon de coiffure vide,seule la radio et le bruit d’un ventilateur polluent l’ambiance,allongée à même le sol,Adama la propriétaire affirme  » Même à quelques jours de la fête il y’a personne,c’est l’habitude des sénégalaises,elles attendent la dernière minute pour venir,et puis avec cette crise y’a un manque criard d’argent  » . Chez les coiffeurs hommes,c’est le contraire car y’a un rush  » les clients arrivent peu à peu,et ça va augmenter au fur et à mesure  » selon Samba Thiam. Malgré l’absence temporaire de clients ,les coiffeurs affutent leurs armes,augmentent leurs prix et mettent à jour leurs créations.  » Il y’a des chignons bas,des tresses,des raies de côté et celles de milieu,la nouvelle trouvaille  » Soubounou,les petites têtes….poursuit Adama. Samba quant à lui exhorte ses pairs à l’hygiène  » préserver les lames déjà utilisées,nettoyer la tondeuse avec de l’alcool et de l’eau de javel car gagner de l’argent c’est bien mais préserver la santé des clients est primordial