By Siré Diagne SENENEWS.COM Bathie Seras peut respirer. Dimanche dernier, le lutteur qui était détenu à la prison de Rebeuss (accusé avec la karimiste Aminata Nguirane de vouloir saboter le verdict du procès de Wade fils), a humé l’air de la liberté. Dans les colonnes de l’Observateur, l’athlète est revenu sur ses conditions de détention. Sans détours, ce dernier confie que son séjour en prison a été cauchemardesques avec des conditions vraiment exécrables. Toutefois tempère-t-il, cela n’a rien à voir avec les conditions de ceux qui sont en prison depuis plusieurs années ou qui souffrent de maladies graves.  » Elles ont été exécrables, mais elle constituent une goutte d’eau dans la mer pour ceux qui sont emprisonnés depuis plus de 5 ans voire 10 ans. Des détenus s’entassent comme dans une boite de sardines. Il y a beaucoup de prisonniers qui souffrent de maladies comme l’hémorroïde, la tuberculose et le sida, déplore t-il invitant les droits de l’hommistes à ouvrir les yeux sur ce fléau .  » Les Ong qui s’activent dans ces domaines doivent faire un tout à Rebeuss. Les organisations de défense de droits de l’Homme sont aussi interpellées devant les dures conditions carcérales des détenus. Si ce n’est pas encore le cas, les prisonniers doivent faire parti des cibles pour lesquelles elle conçoivent des programmes de prise en charge sanitaire », a dit Bathie Seras dans les colonnes de l’Observateur.