By Babacar Touré Suite aux « Journées Portes Ouvertes» organisées par la Direction Générale des Sénégalais de l’Extérieur et à l’interview que son Excellence Sory Kaba a accordée à la presse, la coopérative « Une Femme un toit» tient à apporter des précisions sur les points suivants : 1-Le nouveau cadre réglementaire de la DGSE en matière d’accès à l’habitat pour les Sénégalais de l’extérieur. 2-L’appréciation portée par SE Sory Kaba sur le travail de notre coopérative d’habitat. 3-La place des initiatives d’autofinancement dans la nouvelle politique d’accès à l’habitat pour la diaspora. I Le nouveau cadre réglementaire de la DGSE en matière d’accès à l’habitat pour les Sénégalais de l’extérieur Lancer une politique immobilière plus efficace et plus sécurisée pour les Sénégalais de l’extérieur est une bonne chose en soi, encore faudrait-il que la population ciblée soit associée à l’élaboration et la mise en œuvre de ce projet… Sauf à considérer les Sénégalais de la diaspora comme de grands enfants, le bon sens, le respect et le souci d’efficacité voudraient qu’une coopérative comme « Une Femme Un Toit» qui est bien implantée dans la diaspora et qui a fait des réalisations qui honorent le Sénégal et sa diaspora soit associée à ce travail. Cela n’a pas été le cas, nous le déplorons et appelons la DGSE à revoir la façon dont elle se comporte avec la diaspora, car « tout ce qui se fait pour la diaspora et sans la diaspora se fait contre la diaspora». II Sur le bilan de la coopérative  » Une Femme Un Toit » Dans l’interview qu’il a accordée à la presse, SE Sory Kaba insinue que notre coopérative aurait échoué parce que de 2007 à 2015 elle n’aurait livré que trente (30) logements. Nous informons SE que les terrains nous ont été attribués en 2009 dans le cadre d’une convention tripartite qui liait notre coopérative à l’Etat du Sénégal et NAMORA, promoteur que nous avait imposé le gouvernement d’alors. Force est de constater que les gouvernements qui se sont succédés, surtout depuis 2012, n’ont pas respecté leur part d’engagement. Le changement de régime ne devait pas impacter le respect des obligations du Sénégal au nom de  » la continuité de l’État. Il ne faudrait donc pas parler d’échec de notre coopérative, mais plutôt d’une mise en échec de notre travail. Mais nous osons croire que c’était à des fins de politique politicienne, car notre diaspora mérite un traitement meilleur. III La place des initiatives d’autofinancement dans la nouvelle politique d’accès à l’habitat pour la diaspora Lors de la dernière journée des  » Portes Ouvertes » de la DGSE suite au discours de monsieur Niang, architecte de l’Etat, Mme Bathily, Secrétaire Générale de notre coopérative a posé une question importante qui est restée sans réponse :  » Les crédits pour les constructions qui vont être réalisées par les partenaires présentés par la DGSE, se verront-ils appliquer un taux d’intérêt, et si oui à hauteur de quel pourcentage ? Si, comme tout le laisse supposer, les partenaires choisis par le DGSE obligent la diaspora à payer des taux d’intérêt considérables, l’offre de la coopérative  » Une Femme Un Toit » sera donc plus que jamais nécessaire pour permettre à nos concitoyens qui le souhaiteront d’accéder à un habitat moins tributaire du crédit bancaire. Mme Penda Bathily Secrétaire générale de la Coopérative  » Une femme, un toit.