By Malang Toure Réunis en collectif pour sauvegarder leurs terres, les jeunes des quartiers de Djabir, Kandialan et Coboda ont fait face à la police pour la libération de un des leurs. A l’origine de leur différent un problème de titre foncier. D’après le collectif la police a mis la main sur des manifestants qui ne faisaient que valoir leur droit. Les faits ont débuté la semaine dernière suite au saccage des bornes mis en place par la mairie de Zinguinchor. Ils accusent la mairie de vendre leurs terrains à des personnes étrangères. Du fait de la situation géographique des quartiers de Diabir et Kandialan, la population du sud remuerait ciel et terre pour avoir un logement dans cette localité. Ces quartiers abritent le temple du savoir de Ziguinchor, il s’agit de l’université Assane Séck. Hier lundi le collectif a marché dans la capitale du sud pour réclamer la libération d’un des leurs. Ils avaient comme destination la maison d’arrêt et de correction. La police a finalement dispersé les manifestants par des coups de fouets et des grenades lacrymogènes. L’objectif de ces marcheurs était que la police relâche leurs 2 amis ou les emprisonne tous. Joint au téléphone un manifestant sous couvert de l’anonymat déclare :  » Nous ne reculerons pas devant ces gens qui ne pensent qu’à sévir leurs frères, nous reviendrons avec plus de monde car, il s’agit d’un problème de quartier. La mairie ne pense pas à sa jeunesse et aux espaces verts car, ils veulent s’accaparer de toutes les terres».