By Georges Edouard Mendy – Correspondant à Ziguinchor Les acteurs du quai de pêche de Ziguinchor, regroupés autour d’un collectif interprofessionnel, sont confrontés à une panoplie de problèmes. On peut apercevoir au large du quai de pêche, des ordures ménagères drainées par les eaux pluviales, des carcasses de poisson, des paniers usés; bref une odeur nauséabonde règne dans les alentours. L’insécurité vient aggraver cette situation alarmante, ce qui traduit les vols incessants enregistrés au quotidien (vols de matériels et de produits de pèches). La gestion des activités du quai de pêche est assurée par le GIE « kassoumay Tefess» qui regroupe 56 GIE de pêcheurs, mareyeurs et transformateurs de produits de pêche. « Pourtant, on cotise mensuellement, mais on ne voit pas l’apport de cet argent sur nos conditions de travail. Chaque année, on cotise pour le désherbage des lieux et c’est nous-mêmes qui balayons nos places», nous a confié une transformatrice de produits de pêche, située au standing du côté ouest du quai. Un des responsables du GIE « kassoumay Teffess» nous confie que si la mairie de Ziguinchor reçoit 9% des redevances perçues sur les transporteurs (camions, pirogues, taxi, motos), « c’est pour l’assainissement et surtout l’éclairage du quai de pêche, mais et rien de tout cela n’est fait». Les mareyeurs, quant à eux, réclament une diminution des taxes pour plus de motivations, là où les pécheurs attendent une meilleure répartition du fruit de leur travail. Cette situation devrait bien être réglée par les autorités locales et gouvernementales pour pallier les apports des opérations de dragage du fleuve resté.